lundi 8 novembre 2021

#ChallengeAZ - G comme le retour de Martin Guerre

Michel FORTIN voit le jour à Saint-Omer le 26 janvier 1689, il est le fils de Jean FORTIN et Catherine DUVAL.

Au cours de l’année 1708, alors qu’il a à peine 20 ans, il part « pour la milice ». Et personne n’en entend plus parler jusqu’au 2e jour d’août 1732, 24 ans plus tard.

En effet à cette date, un homme revient dans la paroisse et se fait connaître pour être le fils de Jean FORTIN.

Des paroissiens le reconnaissent comme tel mais d’autres voisins ont de sérieux doutes.

Mais il est finalement reconnu comme étant bien le fils de Jean FORTIN et s’appelant Michel FORTIN dit Harlequin.

Cinq mois après son retour, le 12 janvier 1733, alors qu’il a 43 ans, il épouse Marguerite GUERARD, 34 ans. Il s’installe à la Fortinière dans la paroisse de Saint Omer sur le bien de son père Jean FORTIN. Et il a aussi hérité de Daniel DUVAL son oncle.

On lui connaît 3 enfants avec Marguerite GUERARD : Marie (1733), Catherine (1734-1736) et Jacques Philippe (1741). Sa femme décède le 26 décembre 1748. Il se remarie 5 mois plus tard en mai 1749 avec Magdeleine GUERIN, il a alors 60 ans et sa femme 29 ans. Au moins 1 enfant naît de cette union : Marie Magdeleine en 1750. Les tables s’interrompant en 1751, peut-être est-il né d’autres enfants.



Transcription :

Michel Fortin, fils de Jean Fortin et de Catherine Duval né le 26 janvier 1689
Lequel partit pour la milice l’an 1708 dont on n’avoit point entendu
de nouvelles jusqu’au 2e jour d’aoust 1732 qu’il est revenu
et s’est fait reconnaître pour le fils dudit Jean Fortin
(multi tamen coetanei ejus, et vicini aliter censent) quoy qu’il en soit,
gaudeat de bona fortuna, il passe pour être
le fils du dit Jean Fortin et s’appelle Michel Fortin dit Harlequin, lequel
a épousé, dans l’église du Boc, le 12 janvier 1733 Marguerite Guerard #
fille de Robert Guerard et de Marguerite Roger, il demeure à la
fortinière, paroisse de St Omer, sur le bien dudit Jean Fortin et a hérité de
Daniel Duval, son oncle (#née à Clécy le 21 aoust 1698)


multi tamen coetanei ejus, et vicini aliter censent = Beaucoup le reconnaissent, mais des voisins pensent le contraire.
gaudeat de bona fortuna, = se réjouir de la bonne fortune


L’église du Boc doit être celle du Bô, commune voisine de Saint Omer et Clécy :



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