dimanche 6 août 2017

Le jour où une signature a débloqué une branche !

Dans la généalogie de mon mari, j’ai trouvé une enfant naturelle. Rien d’extraordinaire à ça, j’en ai un certains nombre dans ma généalogie.

Le problème, là, c’est que je n’avais pas le moindre indice sur son ascendance, si ce n’est le nom de sa mère.

Bien souvent, sur les actes de naissance des enfants naturels, c’est un aïeul de l’enfant, grand-père ou grand-mère, qui déclare la naissance et donc, donne un morceau d’ascendance. Parfois, il est précisé que l’accouchée est « fille de » et on a le nom du grand-père.

Là, rien, aucun lien n’est précisé entre celui qui déclare la naissance et l’accouchée, l’âge de cette dernière n’est même pas mentionné. Aucun détail non plus sur le lieu où elle accouche : il est en effet parfois indiqué que la mère a accouché « au domicile de son père » ou « au domicile de sa mère »...

Sur l’acte de mariage de sa fille, la seule précision est sa profession et son domicile. 
J'aurai pu trouver un indice du côté des témoins au mariage mais aucun lien de parenté, les 4 témoins étant des amis du couple.

Je savais donc juste que Alexandrine Stéphanie COTÉ née le 9 avril 1826 à Tancarville était la fille de Marie Magdeleine Désirée COTÉ, fileuse de métier et domiciliée à Saint Vigor d’Ymonville le 29 novembre 1845, date du mariage de sa fille. L'âge de Marie Magdeleine Désirée n'étant mentionné ni sur l'acte de naissance de sa fille, si sur l'acte de mariage, je n'avais même pas estimation de sa date de naissance.
J'avais épluché les tables décennales de Tancarville et Saint Vigor d'Ymonville sans trouver trace de son décès.

J’en étais donc là depuis 2008 !!

Puis récemment, j’ai repris cette branche et ayant un abonnement premium à Geneanet, j’ai fait une recherche avec le nom de Marie Magdeleine Désirée COTÉ.

Et là, je tombe sur un mariage à Oudalle en 1831.

Mais comment prouver qu’il s’agit bien de la même personne puisque je ne sais quasiment rien de celle que je cherche, si ce n’est sa profession. Profession qui correspond mais les « fileuses » étaient légion à l’époque...

Trois prénoms identiques me poussent quand même à penser que c’est la même personne mais rien n’est sûr...

Et tout à coup, j’ai comme une illumination : et si je regardais les signatures ?

Encore faut-il qu’elle sache signer...

Je vais donc voir le mariage de sa fille et eurêka, elle signe.

Voici donc les 2 signatures : la première sur l’acte de mariage de sa fille en 1845, la deuxième sur son propre mariage en 1831.

Signature de Marie Magdeleine Désirée COTÉ sur l'acte de mariage de sa fille en 1845
Signature de Marie Magdeleine Désirée COTÉ sur son acte de mariage en 1831
Et là je dois dire que le faisceau de présomption est plus que convaincant et qu'il s'agit bien de la même personne!

En résumé, quand on compare les 2 actes :
- même nom et mêmes 3 prénoms
- même profession
- lieux géographiques proches
- même signature

Sur son acte de mariage en 1831, j'apprends qu'elle est veuve et que son premier époux est décédé en 1820. Il me faudra essayer de trouver ce mariage pour pouvoir comparer une troisième signature! 

J'ai donc maintenant le nom de ses parents, le nom d'un premier époux, ses date et lieu de naissance, de quoi poursuivre mes recherches!


L’état de mon arbre avant mes découvertes :

Marie Magdeleine Désirée COTÉ (?-?) – sosa 327
Alexandrine Stéphanie COTÉ (1826-?) – sosa 163
Blanche LECORDIER (1856-?) – sosa 81
Léon Henry DESHAYES (1876-?) – sosa 40
Henri Georges Maurice DESHAYES (1910-1968) – sosa 20
Le grand-père de mon mari – sosa 10
La mère de mon mari - sosa 5
Mon mari – sosa 2
Mes filles – sosa 1





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