vendredi 31 mai 2019

#16AAGP – Jules « Gustave » ROBET - sosa 30 et Marie Joséphine Eugénie MORE – sosa 31

J’avais présenté le projet #16AAGP dans cet article. Le principe est le même que pour le projet #32QC, recenser tous les frères et sœurs des 16 arrières-arrières-grands-parents de mes filles ainsi que leurs enfants. 


Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil. 

Sauf mention contraire, toutes les communes évoquées dans ce billet se situent dans l’Orne. 

Je vais maintenant vous parler de Gustave ROBET et Marie MORE (sosa 30 et 31 de mes filles). 

Marie
Marie (23 ans) en 1903 au mariage de sa belle-sœur Octavie -  - archives familiales


Commençons par Marie. Pour la rencontrer, nous nous rendons à Sainte-Honorine-La-Guillaume, petite commune située au nord du département de l’Orne.

Marie est la fille unique de Jean « Frédérique » MORE (sosa 62) et de Victorine Estelle LAISNÉ (sosa 63). Son père est né en 1812 et a déjà 66 ans le 29 juin 1878 quand il épouse sa mère qui est alors âgée de 37 ans.

Tous les 2 sont originaires de Sainte-Honorine-la-Guillaume, Frédérique du hameau de l’Épierrière et Victorine de celui de la Séramberie. Les 2 hameaux sont distants d’un peu plus de un kilomètre.

Marie naît le 10 juin 1879 un an après le mariage de ses parents. Marie est âgée d’à peine 9 ans quand son père décède le 30 mai 1888.

Elle a 17 ans et demi quand elle épouse Jules « Gustave » ROBET le 18 février 1897 à Sainte-Honorine-la-Guillaume.


La fratrie de Gustave

Gustave est originaire de Bellou-en-Houlme, commune située à une douzaine de kilomètres au sud de Sainte-Honorine-la-Guillaume.

Ses parents sont François Étienne ROBET (sosa 60) et Aimée Victoire HEURTAUX (sosa 61). Ils se sont mariés au Ménil-de-Briouze le 13 février 1862.

Après leur mariage, il s’installent à Bellou-en-Houlme puis déménagent à Boucé entre 1872 et 1875. Ces 2 communes sont distantes d’une trentaine de kilomètres.

Gustave est le 7e des 10 enfants de François et Aimée, il est né le 20 juillet 1872 à Bellou-en-Houlme au hameau la Bourochère.

Les frères et sœurs de Gustave sont :

  1. Philogène François
  2. Achille « Albéric »
  3. Isidore Paul
  4. Isidorine « Palmyre »
  5. Enfant né sans vie
  6. Angelina « Maria »
  7. Léa Louise Victoria
  8. Marie « Octavie »
  9. Georges Ambroise Clovis


1 – Philogène François ROBET voit le jour à la ferme du Grand Hazé à Bellou-en-Houlme le 3 décembre 1862. Il est exempté du service militaire et devient cultivateur. A 22 ans, le 24 septembre 1885 à Joué-du-Plain, il épouse Prudence « Emilia » Marie LEBOUCHER, 20 ans, fille de Charles François LEBOUCHER et de Marcelline FOLIE. Ils s’installent à Joué-du-Plain où ils vont avoir 7 enfants :

- Marie « Georgette » ROBET née le 22 juillet 1886. Le 11 août 1906, elle épouse Jean Marie PELTIER né en 1874 à Saint-Servant dans le Morbihan. Ils n’auront pas d’enfants. Georgette décède le 14 janvier 1972 à Tanques.

- un enfant de sexe masculin mort-né le 9 septembre 1887

- Alice Juliette ROBET née le 9 mai 1889, elle épouse le 7 avril 1910 à La-Lande-de-Goult, Frédéric Théophile Lucien Baptiste PRALUS né en 1885. Alice décède le 5 juillet 1965 à La-Lande-de-Goult.

- Mathilde Alzina Gabrielle ROBET, née le 19 mai 1890, se marie le 01 octobre 1909 à Tanques avec Émile Désiré CROUIN (1883- ?). Elle décède le 21 février 1972 à Tanques.

- Germaine Marthe Léontine ROBET née le 13 juin 1891 épouse le 24 mai 1915 à Rânes Théophile Victor TALLOIS (1879-1957). Germaine décède le 22 novembre 1978 à Silly-en-Gouffern.

- Fernand Émile René ROBET né le 16 août 1892, il décède le 18 mars 1918 à Château-Thierry dans l’Aisne des suites d’une maladie contractée aux armées, il est déclaré mort pour la France.

- Adrienne Alexandrine Yvonne ROBET née 29 octobre1893 et décédée le 27 mars 1894 à l'âge de 4 mois.

Philogène décède le 30 mars 1900 à seulement 37 ans. Je ne sais ni où ni quand est décédée son épouse Emilia.

2 – Achille « Albéric » ROBET voit le jour le 12 août 1864 au même endroit que son frère. Il effectue son service militaire du 27 novembre 1885 au 13 septembre 1886 au 3e régiment de génie. Il a les cheveux et sourcils châtains clairs, les yeux châtains, le front ordinaire, le nez fort, la bouche moyenne , le menton rond et le visage ovale. Il mesure 1m67. Il sait lire, écrire et compter. Il devient cultivateur.

Le 18 janvier 1888 à Vieux-Pont, il épouse Marie Désirée LEGER âgée de 18 ans, fille de Jean Marin Étienne LEGER et de Marguerite Jeanne BOINE. Ils s’installent à Vieux-Pont où vont naître 3 enfants :

- Emma Adrienne Thérèse ROBET née le 18 février 1895
- Albert Lucien Jules ROBET né le 15 août 1897 et décédé le 24 mars 1983
- Marcelle Louise Marguerite ROBET née le 20 novembre 1898 et décédée le 26 janvier 1949

Marie décède à 70 ans le 11 mai 1940, je ne sais pas quand est décédé Albéric.

3 – Isidore Paul ROBET est né le 25 janvier 1866 au même endroit que ses frères. Il effectue son service militaire du 5 novembre 1887 au 10 septembre 1890 au 162e régiment d’infanterie. Il a les cheveux et sourcils châtains foncés, les yeux noirs, le front bas, le nez long, la bouche moyenne , le menton rond et le visage ovale. Il mesure 1m64. Il sait lire, écrire et compter. D’abord cafetier et restaurateur, il est garde-champêtre à partir de 1901.

Le 3 juin 1892 à Bellou-en-Houlme, il épouse Alexandrine Françoise Marie GUILLEMARD, couturière âgée de 20 ans, fille de François GUILLEMARD et de Rose Françoise POTTIER.

Ils s’installent à Briouze où naissent 2 enfants :

- Blanche Gabrielle Marie ROBET est née le 24 mars 1895, elle se marie le 4 octobre 1919 avec Raphaël Marcel MARIE.
- Maurice André Isidore ROBET est né le 28 mai 1901. Il épouse le 25 mai 1933 Louise Augustine Thérèse LAMBERT. Il décède le 11 juillet 1985.

Je ne sais ni où ni quand sont décédés Isidore et Alexandrine

4 – Isidorine « Palmyre » ROBET est née le 2 mars 1868 à Bellou-en-Houlme au hameau de la Bourochère. Elle devient blanchisseuse. Elle épouse Frumence Joseph Noël SERPETTE, fils de Eugène SERPETTE et de Marguerite AUMOUETTE, le 20 juin 1887 à Boucé.

Ils vont avoir 2 enfants :

- Eugénie Gabrielle SERPETTE née le 22 décembre 1889 à Avoine. Elle devient modiste et épouse le 21 mai 1910 à Paris, Lucien Casimir GOUTAL. Elle décède le 5 septembre 1959.
- Raymond André SERPETTE né le 10 novembre 1898 à Paris. Il épouse Jeanne Françoise PERDRIOLLÉ le 18 novembre 1952 à Lyon et y décède le 18 décembre 1987.

Le couple s’installe à Paris et Frumence y décède le 6 août 1906. Je ne sais ni où ni quand est décédée Palmyre.

5 – Le jumeau de Palmyre est mort né le 2 mars 1868, il n’a pas reçu de prénom.

6 – Angelina « Maria » ROBET est née le 26 septembre 1870 au même endroit que Palmyre. Elle reste célibataire, je n’ai pas encore trouvé les date et lieu de son décès.

7 – Léa Louise Victoria ROBET voit le jour le 9 février 1875 à Boucé. Elle s’installe à Paris où elle épouse le 9 septembre 1899 Gustave Anatole DUGRAIS, mécanicien au métropolitain âgé de 31 ans fils de Isidore Tranquille DUGRAIS et de Marie Rosalie Olympe MACÉ. Son beau-frère, Frumence SERPETTE est témoin à son mariage. Le couple n’aura pas d’enfant. Je n’ai pas les dates et lieux de leurs décès.

8 – Marie « Octavie » ROBET est née le 26 septembre 1877 au hameau de Troussel à Boucé. Elle devient domestique et épouse le 10 février 1903 à Briouze Eugène Marcel BOUQUEREL fils de Jean jacques BOUQUEREL et de Marie Éléonore HÉRIOT. Ils s’installent à Briouze. Je n’ai pas encore trouvé leurs décès.

9 – Georges Ambroise Clovis ROBET est né le 7 décembre 1882 à Boucé au même hameau que Octavie. Il effectue son service militaire au 26e bataillon de chasseurs à pied du 16 novembre 1903 au 18 septembre 1904. Il a les cheveux et sourcils châtains, les yeux ardoisés, le front moyen, le nez convexe, la bouche moyenne , le menton moyen et le visage ovale. Il mesure 1m66. Il sait lire, écrire et compter. Réformé en 1908 pour « cataracte traumatique de l’œil droit », il est classé « service auxiliaire » en 1914 pour « perte de vue à droite ». Appelé à l’activité à la 24e section des commis et ouvriers le 26 mai 1915, il est placé en sursis d’appel au chemin de fer métropolitain de Paris jusqu’à se démobilisation en 1919.

D’abord domestique, il part à Paris et y devient employé au métropoltain. Il y épouse le 17 novembre 1906 Maria Virginie MESNIL originaire de l’Orne comme lui puisque née à La Ferrière-aux-Étangs. Elle est la fille de Auguste Céleste MESNIL et de Virginie Françoise DELÊTRE. Sa sœur Palmyre et son beau-frère Gustave DUGRAIS, époux de Léa, sont témoins à son mariage.

Le couple va avoir 2 enfants : Georgette ROBET et Marcel ROBET pour lesquels je ne connais ni les dates ni les lieux de naissance. Ils s’installent à Aubervilliers en 1915. Georges décède à Courville-sur-Eure (Eure-et-Loir) le 27 février 1958. Maria décède à Versailles le 21 mars 1971.


Gustave et Marie

Gustave devient cultivateur. Il effectue son service militaire du 16 novembre 1893 au 27 septembre 1896. Il a les cheveux, les sourcils et les yeux châtains foncés, le front ordinaire, le nez et la bouche moyens, le menton rond et le visage ovale. Il mesure 1m65.
Gustave (30 ans) en 1903 au mariage de sa sœur Octavie - archives familiales

Au retour du service militaire, à 24 ans, il épouse Marie le 18 février 1897 à Sainte-Honorine-la-Guillaume.

Le 11 août 1906, sa première fille, ma grand-mère maternelle, Susanne Marie Mathilde Juliette ROBET vient au monde au hameau de l’Épierrière à Sainte-Honorine-la-Guillaume.
Suzanne vers 1914 - extrait d'une photo de classe - archives familiales
Le 1er août 1914, il est convoqué au services des Gardes Voies de Communications (GVC), renvoyé dans ses foyers le 29 août, il est reconvoqué le 8 septembre, il rentre au dépôt le 6 novembre. Il est classé « service auxiliaire » pour « varices volumineuses » par la commission de réforme d’Argentan du 3 juin 1915, il est renvoyé dans ses foyers.

Rappelé à l’activité le 14 mars 1916 et affecté au 67e régiment d’infanterie , il est détaché à l’atelier de construction de Bourges du 19 mars 1916 au 26 mai 1917. Il est détaché dans ses foyers Catégorie A à Sainte-Honorine-la-Guillaume au 27 mai 1917. Il passe au 103e régiment d’infanterie le 10 novembre 1917. Il est envoyé en congé illimité le 19 janvier 1919.

Le 8 août 1919 naît sa seconde fille, Fernande Jeanne Yvonne ROBET.

Debout de gauche à droite : Marie MORE, Suzanne ROBET, Maria MESNIL femme de Georges ROBET
Assis de gauche à droite : Gustave ROBET, Fernande ROBET, Georges ROBET
vers 1929 - archives familiales


- Susanne Marie Mathilde Juliette ROBET épouse le 14 mai 1932 à Sainte-Honorine-la-Guillaume Paul Victor Émile JARDIN né le 9 novembre 1904.
Paul et Susanne  - archives familiales

Ils vont avoir 13 enfants entre 1933 et 1951, d’abord 5 garçons puis 8 filles. Ils perdront 3 enfants en bas âge : le dernier des garçons (1937), les première et sixième filles (1939 et 1946).
Paul et Susanne vers 1942 avec leurs 6 premiers enfants - archives familiales



Fernande et Susanne vers 1942  - archives familiales



Paul et Susanne en 1963 - archives familiales

Paul décède le 3 décembre 1968 à Athis de L’Orne âgé de 64 ans. Susanne s’éteint le 9 février 1982 à 75 ans.

- Fernande Jeanne Yvonne ROBET épouse le 19 janvier 1946 Louis Pierre Alexis LION né le 4 septembre 1909. Ils auront 5 enfants nés entre 1946 et 1963.

Louis et Fernande - archives familiales
Louis décède à 92 ans le 24 décembre 2001, Fernande s’éteint le 5 août 2007 à 87 ans.


Debout de gauche à droite: Georges ROBET, Fernande ROBET, Paul JARDIN, Susanne ROBET, Maria MESNIL
Assis : Gustave ROBET et Marie MORE
vers 1934 - archives familiales
Gustave décède à 66 ans le 12 juillet 1939. Marie décède à son tour quelques mois plus tard, le 24 décembre 1939 à 60 ans.

La fiche Geneanet de Gustave
La fiche Geneanet de Marie

samedi 25 mai 2019

#32QC – Victorine Estelle LAISNÉ - sosa 63

Et voilà le 12e article de la série #32QC. 

J’ai présenté la liste des 32 quadrisaïeux dans cet article, les liens vers les articles sont actualisés au fur et à mesure de leur écriture et mise en ligne. 


Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil. 


Je vais maintenant vous parler de la fratrie de Victorine Estelle LAISNÉ (sosa 63 de mes filles). 

Pour commencer, repérons où se situe Victorine dans l’arbre de mes filles.  


Pour rencontrer cette famille, nous nous rendons à Sainte-Honorine-la-Guillaume, petite commune du département de l’Orne.

Carte issue du site www.geoportail.gouv.fr
Et plus précisément au hameau de la Séramberie

Carte issue du site www.geoportail.gouv.fr


Les parents de Victorine sont Louis Ambroise LAISNÉ (1814-1881) et Marie Désirée MOULIN (1815-1902). Ils se sont mariés à Sainte-Honorine-la-Guillaume le 22 octobre 1836. 


Victorine est la 2e des 4 enfants de Louis et Marie, elle est née le 22 octobre 1840 à Sainte-Honorine-la-Guillaume au hameau de la Séramberie. 

Les frères et sœurs de Victorine sont : 
  1. Marie Honorine 
  2. Eugène Gustave 
  3. garçon 

1 – Marie Honorine LAISNÉ voit le jour le 25 février 1838. Elle décède à seulement 13 jours le 10 mars suivant. 

2 – Eugène Gustave LAISNÉ est né le 10 novembre 1844. Le 25 novembre 1881, il déclare le décès de son père Louis Ambroise, il est dit menuisier. Il décède célibataire à 51 ans le 5 juin 1896 au hameau de la Boderie à Sainte-Honorine-la-Guillaume, il est alors cultivateur. 

3 – Le 28 juillet 1855, Marie met au monde un garçon qui décède dès le lendemain. Il ne lui sera pas donné de prénom. 

Victorine épouse Jean « Frédérique » MORE le 29 juin 1878 à Sainte-Honorine-la-Guillaume. Elle a 37 ans, il en a 66. 

Ils auront une seule fille : Marie Joséphine Eugénie MORE.


Victorine décède à 75 ans le 8 mars 1916 à Sainte-Honorine-la-Guillaume. 


Je vous parlerai de Marie Joséphine Eugénie MORE dans un prochain article dans le thème #16AAGP que j’ai évoqué dans cet article.

#32QC – Jean Frédérique MORE - sosa 62


Et voilà le 11e article de la série #32QC. 

J’ai présenté la liste des 32 quadrisaïeux dans cet article, les liens vers les articles sont actualisés au fur et à mesure de leur écriture et mise en ligne. 


Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil. 


Je vais maintenant vous parler de la fratrie de Jean « Frédérique » MORE (sosa 62 de mes filles). 

Pour commencer, repérons où se situe Jean dans l’arbre de mes filles. 



Pour rencontrer cette famille, nous nous rendons à Sainte-Honorine-La-Guillaume, petite commune située dans le département de l’Orne. 

Carte issue du site www.geoportail.gouv.fr

Et plus précisément au village de l’Épierrière.

Carte issue du site www.geoportail.gouv.fr

Les parents de Jean sont Pierre « Nicolas » MORE (1767-1827) et Françoise Jacqueline GRANDCHAMPS (1779-1849). Ils se sont mariés à La Carneille le 3 fructidor an X (21 août 1802). 

Jean est le 2e des 3 fils de Nicolas et Françoise, il est né le 6 janvier 1812 à Sainte-Honorine-La-Guillaume. 

Il est le plus vieux des 32 quadrisaïeux de mes filles. 

Les frères de jean sont : 
  1. Jean « Pierre »
  2. Jean Joseph

1 – Jean « Pierre » MORE voit le jour le 1er prairial an XIII (21 mai 1805). Il se marie alors qu’il a déjà 40 ans, le 24 décembre 1845 à Sainte-Honorine-la-Guillaume avec Sophie Françoise BESNARD, 31 ans, fille de Jean Charles BESNARD et de Thérèse Jeanne CHEVALIER. Ses 2 frères Jean et Frédérique sont témoins à son mariage. 

Ils vont avoir un unique enfant Charles « Zéphir » né le 12 juin 1849. C’est à partir de la naissance de cet enfant que le nom de Pierre devient LEMORE et c’est le nom que porte donc Zéphir. 

Zéphir épouse à 27 ans le 3 octobre 1876 à la Forêt-Auvray Joséphine Paschaline COQUIL, 28 ans, fille naturelle de Marie Aimée COQUIL. Son oncle Frédérique est témoin à son mariage. Ils vont avoir 2 filles : Marie Alice Émilie LEMORE (1877-1948) et Léa Berthe Edvige LEMORE (1882-1948). Joséphine décède en 1911 à 62 ans et Zéphir en 1914 à 65 ans. 

Pierre décède le 25 janvier 1882 à 76 ans, il était veuf, son épouse Sophie étant décédée le 23 avril 1875 à 60 ans. 

2 – Jean Joseph MORE est né le 27 avril 1818. Il reste célibataire et décède le 14 janvier 1893 à 74 ans. 


Frédérique devient cerclier, il se marie tardivement à 66 ans. Il épouse le 29 juin 1878 à Sainte-Honorine-la-Guillaume Victorine Estelle LAISNÉ âgée de 37 ans.

Ils auront une seule fille : Marie Joséphine Eugénie MORE

Frédérique décède à Sainte-Honorine-la-Guillaume le 30 mai 1888 âgé de 76 ans.

La fiche Geneanet de Jean « Frédérique » MORE.

Je vous parlerai de Marie Joséphine Eugénie MORE dans un prochain article dans le thème #16AAGP que j’ai évoqué dans cet article.

dimanche 12 mai 2019

#32QC – Aimée Victoire HEURTAUX - sosa 61

 Et voilà le 10e article de la série #32QC. 

J’ai présenté la liste des 32 quadrisaïeux dans cet article, les liens vers les articles sont actualisés au fur et à mesure de leur écriture et mise en ligne. 


Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil. 


Je vais maintenant vous parler de la fratrie de Aimée Victoire HEURTAUX (sosa 61 de mes filles). 

Elle est la seule de cette génération dont je possède une photo, elle date de 1903 et a été prise lors du mariage d’une de ses filles, elle a alors 62 ans. 

Photo de Aimée HEURTAUX au mariage de sa fille Octavie le 10 février 1903 - archives familiales

Pour commencer, repérons où se situe Aimée dans l’arbre de mes filles. 



Pour rencontrer la famille HEURTAUX, nous nous rendons au Ménil-de-Briouze, petite commune située dans le département de l’Orne. 

Carte issue du site www.geoportail.gouv.fr/

Et plus précisément au hameau de Beau Sens.



Les parents d’Aimée sont Louis HEURTAUX (1809-1887) et Marie Félicité DAVID (1812-1893). Ils se sont mariés au Ménil-de-Briouze le 2 juillet 1833. 

Aimée est la 3e d’une fratrie de 4, elle est née le 2 novembre 1841 au Ménil-de-Briouze au hameau de Beau Sens. 

Les frères et sœurs d’Aimée sont : 
  1. Louis Pierre
  2. Marie Félicité
  3. Aglantine Alphonsine

1 – Louis Pierre HEURTAUX est né le 20 août 1834 au hameau de Beau Sens au Ménil-de-Briouze.
Il devient domestique à Rabodanges, il s’y marie âgé de 31 ans le 28 janvier 1866 avec Marie Florentine DUDOUIT, 29 ans, fille de Ambroise DUDOUIT et Jeanne LEBAILLY
Il s’installe à Briouze en tant que cafetier. Il s’éteint à seulement 48 ans le 23 juin 1883. Sa femme lui survit 20 ans et décède à Briouze le 28 février 1903 à 66 ans. 
Je n’ai pas trouvé d’enfants pour ce couple.


2 – Marie Félicité HEURTAUX voit le jour le 7 mars 1837 au même endroit que son frère. Elle se marie à 20 ans au Ménil-de-Briouze le 11 février 1858 avec Jacques CHATELAIS, 29 ans, cultivateur, fils de Jean Baptiste CHATELAIS et de Charlotte BISSON. Ils s’installent à Bellou-en-Houlme d’où est originaire Jacques. 
Ils vont avoir 9 enfants, tous nés au hameau des Portes à Bellou-en-Houlme. 

- Victorine CHATELAIS naît le 30 novembre 1858. Elle décède à seulement 27 jours le 27 décembre suivant.
- Victorine Théodorine Angelina CHATELAIS voit le jour le 11 décembre 1859. Elle se marie à 24 ans avec Alexandre François GAUTIER de 12 ans son aîné. Il est cultivateur, fils de François Jean GAUTIER et de Marie Victoire Françoise DUROS. Ils s’installent à Échalou, commune natale d’Alexandre. Ils vont avoir 6 enfants : Théodorine Angéline (1885-1979), Marie Isidorine (1886-1956), Alexandrine Lucia (1889-1950), Alexandre François (1893-1914), Augustine Alice « Germaine » (1896-1974) et Émile Albert « Auguste » (1899). Victorine décède à Durcet le 4 avril 1939 à 79 ans.
- Florentine CHATELAIS est née le 31 mars 1861. A 27 ans, le 4 octobre 1888 à Bellou-en-Houlme, elle épouse Théophile HIS, 32 ans, cultivateur, fils de François Auguste HIS et de Natalie Marie SAUCQUE. Ils s’installent à Sainte-Opportune où vont naître leurs 5 enfants : Gaston Albert (1888-1973), Nathalie Marie « Léa » (1890-1967), Alexandrine Henriette « Antoinette » (1891-1977), Auguste « Émilien » (1895-1917 Mort pour le France) et Rachelle Andréa Marie (1899-1989). Florentine décède à Sainte-Opportune le 15 janvier 1929 à l’âge de 67 ans.
- Jules François CHATELAIS voit le jour le 23 mai 1863. Il devient cultivateur. Il a 39 ans quand il épouse le 11 février 1903 à Briouze Anna Victoire CHESNÉ fille de Alexandre CHESNÉ et de Victoire CHRÉTIEN. Ils vont avoir 2 filles : Marie (1903) et Germaine (1905). Jules décède à Pointel le 8 juin 1932 à 69 ans. 
- Vital Eugène CHATELAIS naît le 5 décembre 1864. Jugé « propre au service », il arrive au corps le 1er décembre 1885 mais il est réformé le 26 décembre« pour bégaiement très prononcé et état mental voisin de l'idiotisme ». A 40 ans, le 10 mars 1905, il épouse à Neauphe-sur-Dive Albertine Louise Céline CANET, 23 ans, fille de Anathas Désiré CANET et de Marie Justine Éléonore HOUEL. Ils auront 4 enfants : Louise (1906), Isabelle (1907), Marie (1909) et Louis Eugène (1911-1914). Vital décède le 14 février 1944 âgé de 79 ans.
- Auguste CHATELAIS est né le 17 avril 1867, il ne vit que 24 jours et décède le 11 mai. 
- Alexandrine « Augustine » CHATELAIS voit le jour le 9 décembre 1870. Le 4 décembre 1897, elle met au monde à Alençon des jumeaux : Marie Eugénie et Louis Auguste. Ils sont légitimés le 28 janvier 1898 par le mariage à Sainte-Opportune d’Augustine avec Louis Marius François LEFÈVRE cultivateur de 31 ans fils de Louis Aubin LEFÈVRE et Marie Désirée FICHET. Ils s’installent à la Motte-Fouquet où naissent 2 autres enfants : Emilien Constant Alzire (1899-1945) et Gabrielle (1909). Augustine décède à la Motte-Fouquet le 24 décembre 1940 âgée de 70 ans.
- Auguste Isidore CHATELAIS naît le 19 mai 1873. Il devient cultivateur et s’installe à Vimoutiers où il épouse le 14 mai 1904 Marie Josèphe LOUET fille de Mathurin LOUET et de Marie Mathurine COCHET. Ils vont avoir 2 fils : Emile Joseph (1905-1986) et Marcel (1915-1937). Auguste décède à 64 ans le 23 novembre 1937.
- Gustave Constant CHATELAIS est né le 5 février 1880. Il ne semble pas s’être marié. Il décède à Trun le 13 janvier 1947 à 66 ans.


3 -Aglantine Alphonsine HEURTAUX est née le 14 juin 1849. Elle épouse à 25 ans au Ménil-de-Briouze, le 26 janvier 1875, François Prudent LEPORTIER, cultivateur âge de 40 ans, fils de Charles LEPORTIER et de Françoise Marie DUCHEMIN. Elle met au monde Louis Aimé le 1er février 1876, cet accouchement lui est fatal puisqu’elle décède le 9 février à seulement 26 ans. L’enfant ne lui survit qu’une semaine et s’éteint âgé 14 jours le 16 février. 


Aimée épouse François Étienne ROBET le 13 février 1862 au Ménil-de-Briouze. 

Ils auront 10 enfants : 

- Philogène François 
- Achille « Albéric » 
- Isidore Paul 
- Isidorine « Palmyre » 
- Enfant né sans vie 
- Angelina « Maria » 
- Jules « Gustave » 
- Léa Louise Victoria 
- Marie « Octavie » 
- Georges Ambroise Clovis 

Aimée s’éteint à 85 ans le 23 janvier 1927. 


Je vous parlerai des 10 enfants de Aimée et François dans un prochain article dans le thème #16AAGP que j’ai évoqué dans cet article.

mercredi 8 mai 2019

Où sont nés les ancêtres de mes filles ?

Depuis quelques jours, fleurissent sur Twitter des roues généalogiques montrant les départements de naissance des ancêtres.

Du coup, j'ai eu envie d'en faire une.

Voici donc la roue généalogique montrant les départements de naissance des ancêtres de mes filles établie sur 10 générations.

Mes filles sont au milieu (en jaune), mon mari au 1er niveau à gauche (jaune aussi) et moi à droite (en bleu).

Légende :
  • bleu foncé: Orne
  • orange: Eure
  • bleu moyen: Manche
  • bleu ciel: Calvados
  • jaune: Seine-Maritime
  • vert : Mayenne
  • rouge: Saône-et-Loire


C'est donc une ascendance majoritairement normande.
Exclusivement dans l'Orne du côté de ma maman (quart bas droite).
Il n'y a que du côté de mon papa (quart haut droite) qu'on quitte la Normandie : direction la Bourgogne via son grand-père paternel qui vient de Saône-et-Loire et les Pays de Loire avec la Mayenne (limitrophe de l'Orne) via un de ses arrières-arrières-grands-pères. On reste dans l'Orne pour le reste.
C'est exclusivement normand du côté de mon mari (moitié gauche) : 1/4 dans la Manche via sa grand-mère maternelle qui est née dans les Côtes d'Armor (d'où la case restée blanche) et la grande majorité originaire de l'Eure avec une petite branche en Seine-Maritime.