samedi 28 août 2021

Les erreurs de nom dans les actes d'état civil

Les erreurs de nom sont assez courantes sur les actes d'état civil, parfois liés à l'illettrisme de celui qui rédige l'acte et écrit les noms comme il l'entend, peut-être aussi à cause des accents des déclarants qui eux aussi sont parfois illettrés.

Certains ne sont jamais corrigés, c'est ainsi, comme je l'avais écrit dans un précédent article, que mon nom est Labaume alors mes ancêtres s'appelaient Labaune ou du côté maternel, qu'un Robette s'est transformé en Robet au cours du XIXe siècle.

Parfois la correction se fait a posteriori comme sur l'acte de mariage des parents de mon arrière-grand-père où il est écrit :
« Les 4 témoins ci-après dénommés affirmant avec serment que c'est par erreur que dans l'acte de naissance du futur le nom de sa mère est écrit Renon au lieu de Renand son véritable nom patronymique et que c'est par erreur que dans l'acte de naissance de la future le nom de sa mère est écrit Goudard au lieu de Godard son véritable nom patronymique ».


Bref, c'est assez fréquent qu'en remontant dans le temps, l'orthographe de certains noms de famille fluctuent en fonction de celui qui écrit comme mes Husnot (graphie actuelle) qui sont alternativement Hucenot, Hussenot, Huscenot, etc. selon celui qui écrit…


Mais j'ai rencontré un cas d'erreur qui n'a rien a voir avec cela et qui me laisse encore à l'heure actuelle perplexe, que je présume avoir résolu sans en avoir une certitude complète malgré tout…

Voici l'histoire :

Sézarine CHION se marie à Écaquelon dans l'Eure avec Gustave Victorin BROUTIN le 20 août 1863.

Le couple aura 3 enfants : Victorin (1866), Césarine (1868) et Clémence (1869).

Sur l'acte de mariage, il est écrit que Sézarine CHION est la « fille mineure de Antoine CHION, journalier et de Sélanie Bibiene GIBERT ici présents et consentants au mariage » et que les parents de l'épouse ne savent pas signer, Sézarine (orthographe de son prénom sur les actes) signe « Césarine ».

En continuant les recherches, je trouve bien l'acte de naissance de Sézarine sur lequel « Antoine CHION, journalier » la déclare née « de lui déclarant et de Sélanie Bibiene GIBERT son épouse ». Antoine déclare cette naissance le 9 août 1844 alors que sa fille est née le 31 juillet et indique ne pas savoir signer.

Logiquement, pour la suite de mes recherches, je cherche le mariage de Antoine CHION et Sélanie Bibiene GIBERT dans las tables décennales d'abord d'Écaquelon puis dans toutes les communes environnantes avec la méthode de l'escargot bien connue de nombre de généalogistes !

Et rien, le néant, aucune trace de ces 2 là…

J'essaie alors de chercher leur décès, d'abord à Écaquelon vu qu'ils y sont domiciliés au mariage de leur fille puis autour et rien…

Et pendant plusieurs années, je vais régulièrement reprendre mes recherches pour me confronter toujours au même néant aussi bien sur les sites des archives en ligne que sur les autres sources internet comme Geneanet par exemple.

Puis, il y a quelques années, je jette une bouteille à la mer sur un groupe Yahoo consacré à la généalogie dans l'Eure (du temps où ces groupes existaient encore!) et je reçois cette réponse :

« Bonsoir,
Il arrive qu’un acte de naissance soit erroné et pendant très longtemps nous conduit sur des impasses.
Je vous invite à consulter l'acte de décès de Marie Félicité Abot le 20 avril 1909 sur la commune d'Écaquelon .
Vous y trouverez tous les renseignements qui vous permettront d’établir la filiation de votre aïeule. »

Perplexe, ce nom m'étant tout à fait inconnu, je vais lire cet acte de décès et j'y découvre que Marie Félicité ABOT est décédée à 89 ans, qu'elle est « fille de ABOT Jean Baptiste Joseph et de GIBERT Henriette Victoire, veuve de CHION Jean Antoine ».

D'un premier abord, je me dis tiens, c'est peut-être un seconde épouse de mon Antoine CHION mais il est indiqué que le mariage date de 1840...

Puis continuant la lecture, je lis qu'un des déclarants est « BROUTIN Victorin garde-champêtre âgé de 43 ans » et qu'il est « petit fils de la défunte ».

Or Victorin BROUTIN, garde champêtre, est le fils de Césarine

Et si Marie Félicité ABOT est la grand-mère de Victorin, c'est qu'elle est la mère de ma Césarine...

En poursuivant mes recherches, je trouve l’acte de décès de Jean Antoine CHION en 1894 à Ecaquelon. Il est indiqué être l’époux de ABOT Marie Félicité.

Il se sont mariés à  Bouquetot le 29 février 1840, je ne leur ai trouvé qu'une seule autre enfant, Célanie Aimée née avant le mariage en décembre 1839.
Et pas de recensements en ligne antérieur à 1891 qui aurait pu m'aider à reconstituer le foyer.

Je n’ai toujours pas trouvé l’acte de décès de Césarine, je ne sais pas si ce dernier pourrait m’apporter une confirmation définitive…


Antoine CHION, d’après les actes, était illettré et ne pouvait donc pas lire les actes pour signaler une erreur, mais l’officier d’état civil ne devait-il pas relire l’acte au déclarant ?

Et au mariage de Césarine, personne n’a signalé que le nom de la mère de l’épouse était erroné ? L’officier d’état civil s’étant certainement contenté de recopier les éléments de l’acte de naissance….

Et alors, d’où sort ce nom « Bibienne Sélanie GIBERT » ? GIBERT est le nom de naissance de la mère de Marie Félicité ABOT mais ces prénoms sont quand même bien peu communs.

Bref, un gros faisceau de présomption m’oriente vers le fait que Marie Félicité ABOT est la mère de Césarine mais il restera à jamais un doute…

vendredi 27 août 2021

Lettre d’un père à son fils

Dans le carton de photos que mon papa a récupéré après le décès de ma grand-mère, il n’y avait pas que des photos, il y avait aussi une lettre.

Elle est adressée à Firmin Léopold GUÉRIN, à l’Hôpital Février, salle 37, à Châlons-sur-Marne.



Elle est signée par E. GUÉRIN, le père de Firmin et est datée du 1er octobre 1915.



Transcription :

La Selle-la-Forge 1er octobre 1915
Bien cher enfant Firmin
J’ai reçu tes deux cartes aujourd'hui
l’une du 25 l’autre du 29 hier une du
23 il nous ennuyait beaucoup de ne
rien recevoir de ta part, le major disait
dans la première maladie au début
en observation, dans celle du 25 reçue
mardi (amélioration) je vois dans ta
dernière que tu as encore de la fièvre, il
vaudrait mieux pour toi que tu reste en-
core quelques jours à Châlons d’ici que la
fièvre soit retirée, avant que de t’envoyé
plus loin, cela pourrait te faire de l’effet
étant si faible comme tu dois être, surtout
ne fais pas d’imprudence, écris nous souvent
Charles est à l’hôpital aussi, il a été opéré
il a un abcès au bas des reins, effet de la
selle de cheval, espérons que cela ne va pas
duré pour lui mais pour toi il faut le temps
surtout pas d’imprudence. Pour nous ça va
assez pour le moment. Hervé est parti

(suite sur le côté)
de mercredi, nous sommes presque seul, enfin on s’arrangera
comme on pourra ton tout dévoué père qui te souhaite meilleur santé


Firmin Léopold GUÉRIN est mon arrière-grand-père. Il est né le 7 avril 1890 à La Selle-la-Forge.
Il appartient donc à la classe 1910.
Il est plutôt grand pour l’époque, il mesure 1m73. Il est blond aux yeux bleu clair.
Il est incorporé au 1er régiment de cuirassiers le 2 octobre 1911.

Firmin dans son uniforme du 1er régiment de cuirassiers

Passé dans la réserve le 8 novembre 1913, il est rappelé à l’activité le 1er décembre 1914, il part aux armées le 7 juillet 1915 et y reste jusqu’à son envoi en congé illimité le 5 août 1919.

Sa fiche matricule ne fait pas mention de son hospitalisation.

Firmin avec son uniforme du 255e régiment d'artillerie
qu'il a incorporé le 1er avril 1917


Charles, dont il est fait mention dans la lettre est son frère aîné : Charles Frédéric GUÉRIN, né le 24 septembre 1878. Il est plus grand que son frère, il mesure 1m75 et a les cheveux, les sourcils et les yeux châtain clair.
Il effectue son service du 16 novembre 1899 au 20 septembre 1902 au 26e régiment d’artillerie. Il passe dans la réserve avec le grade de Maréchal des Logis.
Il est rappelé à l’activité le 3 août 1914 au 44e régiment d’artillerie. Il passe toute la guerre aux armées et est envoyé en congé illimité le 2 février 1919. Il obtient le grade d’adjudant le 18 mars 1918.
Sa fiche matricule ne fait pas non plus mention de son opération.

J’ignore qui est Hervé dont parle son père, il n’y a pas de Hervé dans sa fratrie, ni dans sa famille proche.

Charles et Firmin ont 4 autres frères, tous ont participé au conflit.

Paul Victor GUÉRIN est né le 25 janvier 1880. Plus petit que ses frères, il mesure 1m70. Il a les cheveux et sourcils châtain clair et les yeux bleu.
Il a obtenu un sursis car son frère est au service. Il effectue son service du 14 novembre 1902 au 21 septembre 1903 au 104e régiment d’infanterie.
Rappelé à l’activité le 12 août 1914, il est évacué blessé le 7 septembre : il a reçu une balle dans la cuisse gauche. Vite guéri, il repart aux armées le 4 octobre 1914. Il obtient la croix de guerre pour avoir « fait preuve d’énergie et de sang-froid dans son emploi de brancardier ».
Il est envoyé en congé illimité le 8 février 1919.

Frédéric « Joseph » GUÉRIN est né le 18 mars 1882. Cheveux et sourcils châtains, yeux marron foncé, il mesure 1m65 et effectue son service du 16 novembre 1903 au 23 septembre 1906 au 36e régiment d'infanterie, il quitte l’armée avec le grade de caporal.
Rappelé à l’activité le 12 août 1914, il est tué à l’ennemi le 18 septembre 1914 à Rembercourt aux Pots, il avait 32 ans. Il laisse une veuve et 2 enfants alors âgés de 5 et 3 ans.

François Constant GUÉRIN voit le jour le 5 novembre 1884. Il mesure 1m76 et a les cheveux et sourcils brun, les yeux bleu.
Ajourné parce qu’un de ses frères est au service, il effectue le sien du 8 octobre 1905 au 18 septembre 1906 au 31e régiment d’artillerie.
Comme ses frères, il est rappelé à l’activité le 3 août 1914. Il intègre un régiment d’artillerie lourde en 1915. Il est envoyé en congé illimité le 5 mars 1919.
Il obtient aussi une croix de guerre : « très bon conducteur, a toujours fait preuve de courage et de dévouement, a assuré la ravitaillement dans des conditions particulièrement difficile ».

Eugène Cyrille GUÉRIN est né le 28 janvier 1887. Il mesure 1m71 et a cheveux et sourcils châtains clairs, yeux bleu.
Il effectue son service au 1er régiment de génie du 7 octobre 1908 au 25 septembre 1910.
Rappelé à l’activité le 3 août au 1er régiment de génie, il passe au 26e régiment d’artillerie en décembre 1917. Il est envoyé en congé illimité le 19 mars 1919.


Au moment où il écrit la lettre, Eugène Pierre GUÉRIN (1850-1927), mon arrière-arrière-grand-père a ses 5 fils au front, le 6e étant décédé 1 an auparavant.

Il a 65 ans et est cultivateur à La Selle-la-Forge. Il y vit avec son épouse Virginie Augustine HALBOUT (1854-1926), 61 ans au moment du courrier.
Eugène et Virginie, en 1920


Avec tous ses enfants au front et avec la perte de l’un d’entre eux, on comprend aisément qu’il encourage Firmin à prendre son temps pour se rétablir.

Fort heureusement, ses 5 fils reviendront vivant de la guerre mais quelle angoisse Eugène et Virginie ont-ils dû vivre pendant plus de 4 ans.

samedi 21 août 2021

Projet photos de mariage : « Paul et Jeanne GARNIER »

Cet article fait partie d'un projet que j'ai présenté dans cet article. (clic!)


Pour cette première photo de mariage, si j’en crois les annotations au dos de la photo, nous sommes en 1933 à La Selle La Forge au mariage de Paul et Jeanne GARNIER.

Et à droite de la photo, figurent, entourés au stylo, l’oncle et la tante de ma grand-mère, sa mère, son grand-père et sa tante et enfin ses cousins, sa sœur et elle-même.

Annotations au dos de la photo


Figurent donc sur cette photo, identifiés par ma grand-mère, les membres de sa famille proche.
 

Il y a donc :

- Cécile Victoire LECORNU (1897-1969), la tante maternelle de ma grand-mère et son époux Marcel Maurice « Louis » FILOCHE (1899-1985).

– Louise Marie LECORNU (1893-1952), mon arrière-grand-mère


- Victor François Alexandre LECORNU (1867-1946), mon arrière-arrière-grand-père, le père de Louise et Cécile.


- Estelle « Élisa » Vitaline LECORNU (1857-?), tante de Victor et donc mon arrière-arrière-arrière-grande-tante. Grâce à l’annotation de ma grand-mère, j’apprends qu’elle est restée célibataire.


- Raymond Pierre Victor FILOCHE (1925-2006) et Victor Louis FILOCHE (1928-2011), les cousins de ma grand-mère. J'ai bien connu Victor qui venait aider papa à la ferme notamment lors des corvées d'ensilage pour lesquelles il fallait pas loin d'une dizaine de tracteurs et remorques.


- Denise Angèle GUÉRIN (1922-2009), sœur de ma grand-mère


- Yvonne Marie Élisa GUÉRIN (1920-2010), ma grand-mère


Mais qui sont donc Paul et Jeanne, les mariés ?

Grâce aux tables décennales en ligne sur le site des archives départementales de l’Orne, je découvre qu’il s’agit de Paul Gérard Vital GARNIER et de Jeanne Marguerite Clémence PARIS et qu’ils se sont mariés à La Selle-la-Forge le 5 juin 1933.

Toujours grâce à ces mêmes tables décennales, je trouve leurs dates de naissance dans la même commune en 1911 pour lui et 1914 pour elle.

Les actes n’étant pas en ligne mais ayant plus de 75 ans, je décide d’en demander une copie à la mairie de la Selle-la-Forge, copies que je reçois très rapidement après leur demande, merci à la réactivité de la mairie!

Jeanne Marguerite Clémence PARIS, née le 28 mars 1914, est la fille de Auguste Joseph PARIS et de Berthe Marie Irène PASQUET. Tout deux sont présents au mariage et sont âgés d’environ 52 et 45 ans. Je suppose qu’il s’agit des 2 personnes à droite de la mariée.



Paul Gérard Vital GARNIER est né le 21 mai 1911. Son père est Jean-Baptiste Eugène GARNIER et Marie Victorine Désirée LECORNU. Au mariage de Paul, sa mère est présente mais son père est décédé. La mère de Paul est peut-être cette personne, elle était âgée de 48 ans à la date du mariage.



Parmi les noms des parents des mariés, un m’est particulièrement familier : celui de LECORNU, c’est en effet le nom de naissance de la mère de ma grand-mère. Je décide donc de laisser de côté l’ascendance de la mariée et de me concentrer sur celle du marié, enfin surtout sur celle de sa mère.

Mais je n’ai pas de Marie Victorine Désirée LECORNU dans mon arbre…


Dans les tables décennales, je trouve le mariage de Jean-Baptiste Eugène GARNIER et Marie Victorine Désirée LECORNU le 7 octobre 1909 à La Selle-La-Forge. Je présume donc que la mariée et/ou le marié sont originaires de la commune mais malheureusement, je ne trouve ni l’un, ni l’autre dans les tables de La Selle-la-Forge.


À tout hasard, je décide de regarder la base des morts pour la France sur le site « Mémoire des Hommes »  et j’y trouve Jean-Baptiste Eugène. Il est décédé à Verdun le 3 juin 1916. Je découvre qu’il est né le 26 février 1880 à Beauchêne. Mais cela ne me donne pas de piste pour retrouver son épouse.


Je décide alors de consulter les recensements de la Selle-la-Forge, Paul y est né, sa mère s’y est mariée et y vit encore à la date du mariage en 1933.

Et je commence par ceux de 1921. Pourquoi ceux-là ? Parce que le lieu de naissance des individus y est indiqué.

Et j’y retrouve ma famille ; Marie, veuve GARNIER est avec ses 2 enfants Paul né en 1911 et Marie en 1914. Vit avec eux, la mère de Marie, Victorine.


Et là, surprise, il est indiqué que Marie est née en 1885 à La Selle-la-Forge. Et pourtant, après une vérification, elle ne figure pas dans les tables décennales.

Je vais donc consulter les registres et je la trouve bien née à La Selle-la-Forge, elle a donc été oubliée au moment de l’établissement des tables décennales.


Marie Victorine Désirée LECORNU est née le 25 avril 1885 de Constant Arsène « Vital » LECORNU et de Anne « Victorine » LECORNU.

Et là, je fais enfin le lien : son père est dans mon arbre, il est le frère du grand-père de mon arrière-grand-mère, soit l’oncle de mon arrière-arrière-grand-père. La mère du marié et le père de mon arrière-grand-mère était cousins germains.

Un dessin valant mieux que tous les discours, voici sous forme d’arbre, le lien entre le marié et mon arrière-grand-mère (et moi !).


Mais ma curiosité était titillée par le fait que les 2 parents de Marie Victorine Désirée, Constant Arsène « Vital » et Anne « Victorine » étaient tous les 2 des LECORNU. Et s’il y avait un lien ?

Bon, je vous le dis de suite : il y en a un !

Après une recherche rapide via Filae et Geneanet, je trouve que les parents de Anne « Victorine » sont Jean Baptiste LECORNU et Marie Anne Julienne LELIÈVRE.

Et Jean-Baptiste est le frère de Louis François (1792-1857), lui même père de François (1815-1884), père de Constant Arsène « Vital ».

Le père de Anne « Victorine » est donc le frère du grand-père de son époux.

Un p’tit dessin pour mieux comprendre :




Grâce à la base INSEE des décès, je sais que Paul est décédé à Flers le 12 septembre 2009 âgé de 98 ans et Jeanne à La Selle-La-Forge 10 ans plus tôt, le 4 juin 1999 à l'âge de 85 ans.


Et voilà, la première enquête de mon projet photo est bouclée.

Si des descendants de Paul et Jeanne passent par ici, je serai ravie d’échanger avec eux.


À bientôt pour une nouvelle enquête.

vendredi 20 août 2021

Projet "Photos de mariage" - teasing

Suite au décès de ma grand-mère paternelle il y a une dizaine d’année, mon papa a récupéré un carton rempli de vieilles photos et notamment des photos de groupe de différents mariages.

Heureusement pour moi, ma grand-mère avait eu l’idée de noter au dos, a minima le nom des mariés, parfois une date et parfois quelques renseignements complémentaires.

Grâce à ces annotations, je me suis aperçue que certains des protagonistes de ces photos n’apparaissaient pas dans ma généalogie et j’ai donc voulu savoir quel lien unissait ces personnes à ma famille.

J’ai donc entrepris de faire des recherches pour voir comment ces gens se reliaient à l’arbre familial. Le fait de me pencher plus précisément sur ces photos m’a aussi permis de m’apercevoir que bien souvent, mes arrières-grands-parents (parents de ma grand-mère), et parfois aussi mes arrières-arrières-grands-parents, apparaissaient sur ces photos.

Tel est le point de départ de ce nouveau projet que je vous partagerai sur mon blog.

L’idée de ce partage est aussi, pourquoi pas, de trouver des descendants des couples de mariés qui seraient peut-être heureux de mettre un visage sur leurs ascendants.

Tous ces mariages ont eu lieu dans la région de Flers, dans l’Orne, des années 1910 aux années 1940.

À bientôt sur mon blog pour suivre la progression de mes enquêtes sur ces photos.

Quelques une des photos de mariage trouvées dans le carton.