dimanche 29 octobre 2017

Dis Jacques, pourquoi t’appelles-tu Jean Louis ?

Je vais vous soumettre aujourd’hui un petit casse-tête et essayer de démêler la pelote que représente la famille de Jacques LABAUNE dit Jean-Louis.

J’avais déjà reconstitué sa famille à l’aide des registres d’état civil et ça me paraissait limpide mais comme les recensements sont en ligne sur le site des archives de Saône-et-Loire, j’ai décidé d’aller voir et reconstituer son parcours.

Et là, c’est devenu tout à coup beaucoup moins limpide !

Pour essayer de faire clair, je vais dérouler sa vie chronologiquement.

Toutes les communes nommées se situent en Saône-et-Loire.


26 avril 1814 : Jacques naît à Saint Vincent Bragny, il est le fils de Pierre et Benoite FAYOLLE.

2 juillet 1839 : Jacques se marie avec Charlotte RENAND à Bragny-en-Charollais .

2 juin 1840 : son fils Louis vient au monde à Bragny-en-Charollais (il s’appelle toujours Jacques mais ça ne va pas durer!)

26 juillet 1841 : il apparaît sur le recensement de Bragny-en-Charollais, il vit avec sa femme chez ses parents. Il est appelé Jean Louis.

Première interrogation : où est Louis ? Il n’apparaît pas sur le recensement, est-il en nourrice ? Oublié par l’agent recenseur ?

6 mars 1842 : son fils Claude naît à Saint-Vincent-Bragny, il est nommé Jean-Louis

15 février 1846 : son fils François naît à Volesvres, il est nommé Jean Louis et alors qu’il était jusqu’alors cultivateur, le voilà charron.

3 juillet 1846 : il est recensé à Volesvres avec sa femme et ses 3 fils Louis 6 ans, Claude 4 ans et François 4 mois. Il est indiqué qu’il est charron et s’appelle toujours Jean Louis.

17 juillet 1849:Gilbert naît à Saint-Vincent-Bragny, il se nomme toujours Jean-Louis et est charron.

13 février 1851 : Antoine voit le jour à Saint-Vincent-Bragny et mon ancêtre est appelé Louis.

15 avril 1851:il est recensé à Saint-Vincent-Bragny toujours sous le prénom de Jean Louis avec sa femme et 4 fils : Louis 11 ans, Claude 9 ans, François 5 ans et Antoine 3 mois.

Interrogation : où est Gilbert ? Il a 2 ans, pourquoi n’est-il pas avec ses parents et ses frères ? Je sais qu’il n’est pas décédé puisqu’il se mariera en 1872.

21 août 1851 : décès de Antoine âgé de 6 mois

28 mai 1853 : sa première fille Claudine vient au monde à Saint-Vincent-Bragny.

14 mars 1855 : c’est au tour d’André (mon ancêtre) de naître à Saint-Vincent-Bragny. Il s’appelle toujours Jean-Louis et il est dit « cultivateur à Clessy ».

1856 : il n’apparaît pas dans les recensements de Saint-Vincent-Bragny, ni de Bragny-en-Charollais, ni de Grury, ni de Clessy.

Interrogation : où est la famille ? Je dois continuer à écumer les communes alentour pour essayer de les trouver.

29 janvier 1861 : Claude n°2 naît à Grury

15 mai 1861 : il apparaît avec sa femme dans les recensements de Grury, sous le prénom de Jean Louis. Il habite avec Louis 20 ans, Claude 19 ans, François 15 ans, Gilbert 12 ans, Claudine 9 ans, Jean Marie 5 ans et Claude 4 mois.

Interrogations : Où est André qui a 5 ans ? Qui est Jean Marie ? Est-ce que Jean Marie = André ?

5 septembre 1862 : sa deuxième fille Marie naît à Grury.

31 août 1863 : son fils aîné Louis (23 ans) se marie à Grury avec Reine SOEUR (20 ans). Le temps de ce mariage, il redevient Jacques, il habite toujours à Grury.

9 avril 1866 : Claude l’aîné (24 ans) se marie à Uxeau avec Jeanne LOCTIN qui a seulement 14,5 ans. Redevenu Jean-Louis, mon ancêtre habite à Issy-L'Évêque.

15 juin 1866 : c’est l’heure du recensement, toujours prénommé Jean Louis, il vit à Issy-L'Évêque avec sa femme. Sont recensés avec lui : Louis 25 ans avec sa femme, Claude 23 ans avec sa femme, François 20 ans, Jules 17 ans, Claudine 12 ans, Jean Marie 11 ans, Jean 5 ans et Marie 4 ans.

Interrogations :d’où sort Jules qui n’était pas là au recensement de 1861 ? Où est Gilbert ? Est-ce que Gilbert = Jules ??
Toujours pas de André mais ce Jean Marie du même âge.
Et Jean, je ne le connais pas et il manque Claude le cadet. Est-ce que Claude n°2 = Jean ?


14 mai 1871 : recensement à Issy-L'Évêque : toujours Jean Louis avec sa femme et 6 enfants : François 26 ans, Jules 23 ans, Jean Marie 17 ans, Claudine 14 ans, Jean 11 ans et Marie 10ans.

Interrogations :Ce Jules dont j’ignore tout est toujours là, de même pour Jean
Pas de Gilbert, ni de Claude n°2. Toujours pas de André mais toujours ce Jean marie

30 septembre 1885 : Jacques, dit Jean Louis, LABAUNE décède à Issy-L'Évêque le , son décès est enregistré sous le nom de Jean Louis.



Voilà aujourd’hui où j’en suis, je continue mes recherches (recensements, mariage des enfants...) mais en l’état actuel des choses, je présume que :

- Gilbert = Jules

- André = Jean Marie

- Claude n°2 = Jean


Pour mon ancêtre, son prénom d’usage était donc Jean Louis alors que son nom officiel de l’état civil était Jacques.

A noter aussi que si sa femme Charlotte est nommée RENON sur quasiment tous les actes, il est indiqué sur les actes de mariage de Marie et d’André : « c’est par erreur que le nom de la mère est écrit Renon au lieu de Renand son véritable nom patronymique ».


C’est ainsi que dans mon arbre, contrairement à tous mes cousins « généalogiques » trouvés en ligne, j’ai nommé mon couple « Jacques LABAUNE et Charlotte RENAND » au lieu de « Jean-Louis LABAUNE et Charlotte RENON ».


La fiche Geneanet de Jacques LABAUNE.

Sources : site des archives de Saône-et-Loire

mercredi 18 octobre 2017

Le mystère Jacques LESECQ (suite)

L'année dernière, je vous avais parlé de Jacques LESECQ dont le décès était introuvable dans les registres en ligne bien que ses date et lieu de décès soient indiqués dans les actes de mariage de ses filles.

J'ai profité d'un de mes passages dans la région de Messei pour passer à la mairie : les registres étant tenu en double exemplaire, peut-être avait-il été oublié dans celui transmis aux archives mais présent dans celui resté en mairie.

Mais malheureusement pour moi, pas plus de décès de Jacques LESECQ dans les registres en mairie que ceux en ligne...

Mais mon passage en mairie n'est pas totalement vain car j'ai trouvé ce petit bout de papier dans le registre, inséré à la page des tables décennales de l'année de son décès :
Il y est écrit "Jacques Le Sec fils Jacques et d'Anne Hesnard décédé le .... âgé de 37 ans et enterré le 29 7bre".

J'ai donc sa date d'inhumation mais toujours pas de date de décès "officielle"...

Du coup, le mystère s'épaissit : Pourquoi ce papier ? Pourquoi n'est-il pas inscrit dans les registres de Messei ? Est-il décédé ailleurs ? Mais alors où? Et pourquoi sur le mariage de ses filles est-il indiqué qu'il est décédé à Messei ??

Et je me dis aussi qu'il est miraculeux que ce petit bout de papier soit resté dans le registre sans être perdu pendant plus de 192 ans .

Il m'est alors venu à l'idée de consulter les registres paroissiaux puisque j'ai sa date d'enterrement.

Fébrile, j'ai écrit un courrier aux archives diocésaines pour avoir son acte d'inhumation et après quelques mois d'attente, la réponse est tombée :
 Arrghhhh..... je n'aurai pas de réponse de ce côté-là!

Me voilà donc dans une impasse...

Peut-être que j'aurai une chance d'en savoir plus avec les archives notariales et notamment sa succession...

Encore faudra-t-il que ces actes existent...

Donc toujours pas de réponse pour le décès de mon Jacques, peut-être n'en aurai-je jamais...

dimanche 6 août 2017

Le jour où une signature a débloqué une branche !

Dans la généalogie de mon mari, j’ai trouvé une enfant naturelle. Rien d’extraordinaire à ça, j’en ai un certains nombre dans ma généalogie.

Le problème, là, c’est que je n’avais pas le moindre indice sur son ascendance, si ce n’est le nom de sa mère.

Bien souvent, sur les actes de naissance des enfants naturels, c’est un aïeul de l’enfant, grand-père ou grand-mère, qui déclare la naissance et donc, donne un morceau d’ascendance. Parfois, il est précisé que l’accouchée est « fille de » et on a le nom du grand-père.

Là, rien, aucun lien n’est précisé entre celui qui déclare la naissance et l’accouchée, l’âge de cette dernière n’est même pas mentionné. Aucun détail non plus sur le lieu où elle accouche : il est en effet parfois indiqué que la mère a accouché « au domicile de son père » ou « au domicile de sa mère »...

Sur l’acte de mariage de sa fille, la seule précision est sa profession et son domicile. 
J'aurai pu trouver un indice du côté des témoins au mariage mais aucun lien de parenté, les 4 témoins étant des amis du couple.

Je savais donc juste que Alexandrine Stéphanie COTÉ née le 9 avril 1826 à Tancarville était la fille de Marie Magdeleine Désirée COTÉ, fileuse de métier et domiciliée à Saint Vigor d’Ymonville le 29 novembre 1845, date du mariage de sa fille. L'âge de Marie Magdeleine Désirée n'étant mentionné ni sur l'acte de naissance de sa fille, si sur l'acte de mariage, je n'avais même pas estimation de sa date de naissance.
J'avais épluché les tables décennales de Tancarville et Saint Vigor d'Ymonville sans trouver trace de son décès.

J’en étais donc là depuis 2008 !!

Puis récemment, j’ai repris cette branche et ayant un abonnement premium à Geneanet, j’ai fait une recherche avec le nom de Marie Magdeleine Désirée COTÉ.

Et là, je tombe sur un mariage à Oudalle en 1831.

Mais comment prouver qu’il s’agit bien de la même personne puisque je ne sais quasiment rien de celle que je cherche, si ce n’est sa profession. Profession qui correspond mais les « fileuses » étaient légion à l’époque...

Trois prénoms identiques me poussent quand même à penser que c’est la même personne mais rien n’est sûr...

Et tout à coup, j’ai comme une illumination : et si je regardais les signatures ?

Encore faut-il qu’elle sache signer...

Je vais donc voir le mariage de sa fille et eurêka, elle signe.

Voici donc les 2 signatures : la première sur l’acte de mariage de sa fille en 1845, la deuxième sur son propre mariage en 1831.

Signature de Marie Magdeleine Désirée COTÉ sur l'acte de mariage de sa fille en 1845
Signature de Marie Magdeleine Désirée COTÉ sur son acte de mariage en 1831
Et là je dois dire que le faisceau de présomption est plus que convaincant et qu'il s'agit bien de la même personne!

En résumé, quand on compare les 2 actes :
- même nom et mêmes 3 prénoms
- même profession
- lieux géographiques proches
- même signature

Sur son acte de mariage en 1831, j'apprends qu'elle est veuve et que son premier époux est décédé en 1820. Il me faudra essayer de trouver ce mariage pour pouvoir comparer une troisième signature! 

J'ai donc maintenant le nom de ses parents, le nom d'un premier époux, ses date et lieu de naissance, de quoi poursuivre mes recherches!


L’état de mon arbre avant mes découvertes :

Marie Magdeleine Désirée COTÉ (?-?) – sosa 327
Alexandrine Stéphanie COTÉ (1826-?) – sosa 163
Blanche LECORDIER (1856-?) – sosa 81
Léon Henry DESHAYES (1876-?) – sosa 40
Henri Georges Maurice DESHAYES (1910-1968) – sosa 20
Le grand-père de mon mari – sosa 10
La mère de mon mari - sosa 5
Mon mari – sosa 2
Mes filles – sosa 1





dimanche 16 juillet 2017

#RDVAncestral – Rencontre avec Catherine JEHAN

Le rendez-vous ancestral (#RDVAncestral) est un rendez-vous mensuel initié par le généalogiste professionnel Guillaume Chaix. Il a lieu tous les troisièmes samedi du mois et consiste en l’écriture d’une rencontre avec l’un de nos ancêtres.

Aujourd'hui, nous allons dans l'Orne, à Flers au hameau des Basses Folletières.


Je quitte Flers par la route d’Echalou. Je ne reconnais pas grand-chose...

Moi, ici, j’y connais des pavillons, des « HLM », le « blockhaus », surnom donné au centre des impôts par les habitants du cru...

Là, ce ne sont que des champs, le bourg de Flers est déjà loin derrière moi en ce jour d’août 1840.

Je reconnais quand même la route : je quitte la route d’Echalou et bifurque à gauche vers le hameau des Basses Folletières.

Le paysage est typique du bocage : chemin creux, haies boisées, petits champs...

Chemin creux tel que je l'imagine à l'époque - photo personnelle

Les moissons sont en cours, là, il ne reste que les chaumes dans le champ, des femmes et des enfants glanent, plus loin, les demoiselles* récemment confectionnées attendent qu’on viennent les chercher avec une charrette à heutiers*.
Jean François MILLET - Les Glaneuses

Dans le champs d’à côté, des hommes sont occupés à faucher le blé à l’aide de grandes faux. Un grand voile fixé sur ces dernières permet de rassembler les épis en un tas au fur et à mesure de la coupe. Les femmes et les enfants suivent les hommes pour confectionner les gerbes et former les demoiselles.

Je continue à descendre la route, les champs deviennent des près, plus humides. Là, les belles vaches normandes sont rassemblées à l’ombre de la haie.
Vaches normandes - google images


J’approche de la ferme de Louis HUET, le fils de Catherine JEHAN que je dois rencontrer.

Catherine est née le 2 février 1756 à Flers et en cet été 1840, elle a donc 84 ans. J’espère qu’elle sera en mesure de me parler.

Les maisons d’habitations bordent la route. Les bâtiments de ferme, granges et étables, sont répartis aux alentours et entourés de vergers.

J’entends un bruit régulier, je continue de progresser : j’arrive sur une aire de battage aménagée devant une grange. Des hommes manient le « fiau »* en cadence. Ils sont en pantalon et chemise, une large ceinture de flanelle entoure leur taille. Tous sont chaussés de sabots de bois. Ils sont trop occupés pour faire attention à moi.

Un peu plus loin, des femmes s’affairent à dresser une table à l’ombre des poiriers. Les travailleurs auront bien mérité leur pitance.

J’aperçois enfin Catherine, elle est assise sur un banc à l’ombre d’une haie de lauriers. 
C'est un peu ainsi que j'imagine Catherine - google images


Elle est vêtue d’une jupe sous laquelle on devine des jupons et d’une chemise sur laquelle elle a enfilé un caraco. Une coiffe simple cache complètement ses cheveux, ils sont probablement tirés en un chignon strict. Son visage est parcouru de rides profondes. Malgré la température très clémente, un fichu couvre ses épaules.

Elle me sourit et m’invite à m’asseoir auprès d’elle. Elle a l’air d’avoir encore l’esprit bien vif pour ses 84 ans.

- Il me semble que tu viens de bien loin, mais je n’ai pas bien compris qui tu étais...

- Ça n’a pas grande importance, je suis juste heureuse de pouvoir discuter avec vous, de parler de votre famille, vos parents, votre époux, vos enfants....

Elle a le regard vague tout d’un coup..

- Ah, mon époux, il y a bien longtemps qu’il n’est plus... Il était encore bien jeune quand il est décédé...

- Oui, il n’avait que 34 ans

- Oui... Il m’a laissée seule avec nos 3 petits, ils avaient tous les 3 moins de 5 ans.

Marie Catherine est l’aînée, elle ne s’est jamais mariée. Elle a presque 60 ans maintenant. C’est elle là-bas qui apporte les terrines de pâté. Elle s’occupe bien de moi, elle est dévideuse*, comme je l’étais avant, mais mes pauvres mains ne me permettent plus les travaux trop précis.

Elle me montre ses mains déformées pas l’arthrose.

Ensuite, il y a Louis François. Tu as du l’apercevoir tout à l’heure, il dirige les batteurs, il a encore beaucoup de vigueur malgré son âge, lui aussi approche des 60 ans...

Et enfin ma petite Françoise.

Elle sourit et reprend : enfin, ma petite qui a 55 ans ! Elle avait à peine un an quand son père est mort... Elle aussi est dévideuse. Elle vit au village du Hazé avec son mari.

- Vous ne vous êtes jamais remariée ? Vous étiez pourtant jeune, tout juste 30 ans...

- Non, mais tu sais, je ne me suis jamais sentie seule. Au village ici, il n’y a quasiment que la famille, j’ai toujours été bien entourée et aidée.

Elle se tait... On dirait que la conversation la fatigue...

Un peu plus loin trois enfants jouent.

- Ce sont vos petits-enfants là-bas ?

- Oui, ce sont les enfants de Louis. Ce sont les plus petits, les plus grands aident leurs parents. Il y a Victoire, elle a 8 ans.

- C’est mon ancêtre !

Elle me regarde d’un air intrigué mais ne relève pas et poursuit :

- Elle s’occupe de Vincent, il a 6 ans et de Marie qui a 3 ans. Ça libère un peu sa mère, ma bru : les journées de battage sont de grosses journées, les voisins viennent aider et il faut nourrir tout le monde.

- Regarde la belle jeune fille qui aide à préparer la table, c’est Joséphine, elle a 19 ans. Julien et Jules doivent être en train d’aider leur père. Ils ont 22 et 13 ans.

- 6 enfants, ça fait une belle famille !

- Neuf !

- Comment ?

- Neuf enfants, ils ont eu 9 enfants mais Dieu est venu leur en prendre 3... la petit Marie Joséphine n’a vécu que 12 jours, c’est leur première perte... Puis ils ont perdu le petit Louis, il avait 3 ans et demi et Ambroise qui n’avait que 2 ans...

- Vous avez d’autres petits enfants ?

- Oui, Françoise a 4 enfants. Enfin, maintenant 3... Jacques est mort il y a 3 ans, il avait 16 ans... Au moins, moi, je n’ai jamais eu à connaître la douleur de perdre un enfant.

Elle se tait, passe sa vieille main ridée devant ses yeux. Je la sens de plus en plus fatiguée.

Joséphine se dirige vers nous : « Comment allez-vous grand-mère ? »

- Je suis fatiguée, raccompagne-moi chez moi !

Les 2 femmes s’éloignent, la plus jeune soutenant l’aïeule et accordant son pas à celui de la veille femme.

Je décide de repartir. Je croise les hommes qui ont fini leur labeur pour aujourd’hui. Ils se dirigent vers le puits pour se rafraîchir et faire disparaître la poussière qui leur noircit le visage et les bras.

Les plats consistants préparés par les femmes ainsi que le cidre fraîchement sorti de la cave leur fera du bien.

Demain, après une nuit d’un sommeil lourd, ils iront chercher aux champs les dernières gerbes qui y sèchent depuis quelques jours et recommenceront le battage.

Puis viendra le temps du vannage : je ne sais si Louis avait déjà investi dans un tarare*, récemment inventé, ou si le vannage se faisait encore manuellement, par jour de grand vent.

Je reprends la route vers Flers, je croise des femmes revenant de la traite, 2 channes* pendent lourdement de part et d’autre du joug* sur les épaules de l’une, l’autre porte les siaux* et seilles* qui leur ont servis pour la traite.
Julien DUPRE


Le jour décline doucement, la température est agréable pour la promenade.



Glossaire et sources :


Un grand merci à mes parents pour le vocabulaire local et pour l’explication du déroulé des moissons.

demoiselles : les gerbes étaient posées verticalement 4 par 4, puis une cinquième était posée à l’envers au dessus pour former un « toit ». C’est cet ensemble qui était nommé « demoiselle ». Elles pouvaient rester une dizaine de jour dans le champ avant d’être ramenées à la ferme.

charrette à heutiers : les charrettes avaient des échelons devant et derrière, elles pouvaient être équipées de réhausses de chaque côté qu’on appelait « heutiers ».
Charette - google images


fiau : nom local du fléau  wikipédia

dévideuse : http://www.du-cote-de-chez-nous.net/article-devideuse-122822715.html

tarare : http://jeanpierrejeannin.fr/articles/9-pantheonesques/14-le-tarare-ou-machine-a-fabriquer-le-vent

channe : récipient pour transporter le lait http://www.objetsdhier.com/fr/Aff.php?select_nom=164

joug ou porte seaux : il doit y avoir un nom local mais j’ai oublié de demander à mes parents! http://www.objetsdhier.com/fr/Aff.php?select_nom=115

siaux : non local de seaux

seille : petit tabouret en bois à 3 pieds aussi appelé selle.
google images





Données généalogiques :

Catherine JEHAN est née à Flers (61) le 2 février 1756 de Pierre JEHAN (1727-1811) et de Anne Marie Thérèse HALBOUT (1735-1801) qui se sont mariés à Flers le 23 janvier 1755

Elle est l’aînée d’une fratrie de 10.

Le 16 septembre 1780, elle épouse à Flers, Pierre HUET né le 16 octobre 1751 à Saint-Clair-de-Halouze, fils de Jean et de Françoise ROUSSEL.

Ils ont 3 enfants : Marie Catherine (1781), Louis François (1783, mon ancêtre) et Françoise (1785).

Son époux décède le 7 janvier 1786 âgé de seulement 34 ans.

Elle lui survivra bien longtemps puisqu’elle décède à 87 ans le 5 mai 1843.

Marie Catherine ne se marie pas et décédera célibataire à 76 ans le 14 décembre 1857.

Louis François épouse Marie Anne LEPRINCE (1794-1869) le 5 novembre 1817 à La Chapelle-Biche (61), il a 34 ans, elle en a 22. Ils auront 9 enfants entre 1818 et 1837. Il décède à 90 ans le 28 juillet 1873.

Françoise épouse à Flers le 4 mai 1809 Jacques Julien JEHAN (1780-1864). Je ne sais pas encore si Jacques Julien est apparenté à Catherine. Ils auront 4 enfants entre 1813 et 1824. Elle décède à 75 ans le 7 février 1860.

J’ai consacré la lettre K de mon challenge AZ à Catherine.


Catherine JEHAN (1756-1843) – sosa 229
Louis François HUET (1783-1873) – sosa 114
Victoire Angélique HUET (1832-1905) – sosa 57
Victor Jules JARDIN (1862-1931) – sosa 28
Paul Victor Émile JARDIN (1904-1968) – sosa 14
Ma maman - sosa 7
Moi – sosa 3
Mes filles – sosa 1



Pour finir, petite épine : le 27 juin 1828 à Flers est déclaré le décès de Louis HUET fils de Louis François et de Marie Anne LEPRINCE. Il est dit âgé de 9 ans. Seulement en 1828, leur fils Louis Victor a seulement 3 ans, c’est leur fils Julien qui a 9 ans. Alors ? Est-ce bien Louis qui est décédé mais les témoins se sont trompé sur son âge ou est-ce Julien et les témoins se sont trompés sur le prénom ? A moins de trouver un éventuel mariage ou un décès de l’un ou de l’autre, ça reste un mystère...

vendredi 30 juin 2017

#ChallengeAZ - Z comme « Zou, z’ai fini ! »

Bon OK, c’est facile mais je suis tellement fière d’avoir fait ce challenge pour la première fois et d’en être arrivée au bout !

Et puis je n’ai que 2 prénoms commençant par Z et ce ne sont pas mes ancêtres directes : 2 Zoé et 1 Zélia.

J’ai réussi à trouver une idée pour toutes les lettres même si j’ai pris quelques libertés et chemins détournés pour certaines !

L’autre jour, j’ai fait un rêve : j’écrivais le challenge AZ 2018. L’idée est belle mais très ambitieuse. Si je veux la réaliser, ça me demandera beaucoup plus de travail que pour ce challenge- ci qui était, au final, juste une revue de quelques unes de mes ancêtres.

Donc on verra l’année prochaine si j’arrive au bout de ce challenge ambitieux et si je trouve le temps et l’énergie pour le réaliser.

En attendant, la récap' de mon challenge version 2017 est ici.

Si vous voulez voir les participations de tous les autres « cinglés » qui ont participé, leurs contributions sont réunies dans ce tableau google.

Mon objectif des mois qui viennent est donc d’abord de lire toutes les contributions des autres participants.

Alors peut-être à l’année prochaine pour le challenge AZ 2018 et pour sûr d’ici quelques jours ou semaines pour d’autres aventures pour mon blog, certains articles publiés durant ce mois m'ont donné quelques idées.

jeudi 29 juin 2017

#ChallengeAZ - Y comme Yvonne

Y comme Yvette, Yolaine... ou encore Yvonne.

Ou quand le challengeAZ prend un tour infiniment plus personnel et intime...

Yvonne,probablement dans les années 50

Yvonne Marie Elisa GUERIN (1920-2010) est ma grand-mère paternelle. Elle est la seule de mes 4 grands-parents que j’ai bien connu. En effet mes grands-pères sont décédés avant ma naissance en 1966 et 1968, et ma grand-mère maternelle est décédée en 1982 alors que je n’avais que 7 ans et demi et son souvenir est flou pour moi.

Quand ma grand-mère est décédée en 2010, j’avais écrit ce texte sur le blog que je tenais à l’époque, je vous le livre tel que je l’avais écrit ce 19 juillet 2010.


1920-2010 : ma grand-mère est partie durant son sommeil dans la nuit de vendredi à samedi et je ne lui ai jamais dit je t'aime.

Dans la famille, ces choses là ne se disent pas...

Elle ne m'a jamais raconté grand-chose, tout ce que je sais, je l'ai saisi au vol quand j'allais la voir, une bribe par ci, un bribe par là... Mais ces bribes mises bout- bout m'ont appris à la connaître, à la comprendre...

Elle n'a pas vraiment eu une vie facile...

Elle a 9 ans quand son père décède, sa maman n'est pas vraiment une "tendre".

Elle est élevée "à la dure" : on ne pleure pas, on ne montre pas ses sentiments, on obéit...

Alors qu'elle était enfant, elle était dans la jardin, il faisait chaud, elle a retroussé ses manches : elle s'est fait réprimander car on ne montre pas ses bras, c'est incorrect.

1941 : elle épouse mon grand-père, ce n'est pas un mariage de sentiments mais un mariage de raison, un mariage arrangé, elle n'a pas eu le choix.

Mon grand-père devait en épouser une autre en 1939 mais ça ne s'est pas fait à cause de la guerre, il épousera donc ma grand-mère en 1941.

1942 : naissance du 1er enfant (mon père) : c'est bien, c'est un garçon, il est robuste, c'est toujours utile un garçon à la ferme.

1944 : naissance d'un autre garçon. Dès la naissance, il est malade, fragile. Il décédera à 9 mois. Mon grand-père n'en fait pas grand cas... Ma grand-mère, comme on le lui a éduqué, ne montre pas son chagrin, on ne pleure pas, on cache ses sentiments...

Années 40/50 : c'est encore l'époque des veillées chez les voisins, on y va à pied, il y a 1 ou 2 km à parcourir, ma grand mère est enceinte, mon grand-père ne lui donne même pas le bras...

D'autres enfants suivront, ils seront 6 en tout. Mon arrière grand-mère (mère de mon grand-père) le lui reprochera : ça fait trop, ça divise l'héritage ! Comme si elle en était seule responsable... Mon arrière grand mère de laquelle j'ai toujours eu peur jusqu'à son décès en 1983 à l'âge honorable de 93 ans, c'était une vraie méchante celle-là!

1962 : naissance de la "petite dernière", là, c'est mon père qui le voit d'un mauvais œil : il a 20 ans, il part à l'armée pour 18 mois, son père est déjà malade : qui va l'élever ?

1966 : le grand-père meurt... ses enfants ont 24, 21, 20, 14, 12 et 4 ans.

Ma grand-mère s'occupe alors de la ferme l'aide de mon père. Elle traira ses quelques vaches, à la main, jusqu'au milieu des années 80 !

1983 : décès de l'arrière-grand-mère : son fils unique (mon grand père) étant décédé, c'est mon père qui avait été nommé curateur. A son décès, 3 des frères et sœur accusent mon père et ma grand-mère de s'en être mis pleins les poches sur le dos de l'arrière grand-mère... c'est la sécession. Les ponts sont coupés... Ma grand-mère ne verra plus que 5 de ses 11 petits enfants et 3 de ses enfants.

Années 90 : un de mes oncles divorce, ses 3 enfants rejettent la famille en bloc y compris la grand-mère qui n'y est pourtant pour rien... Reste 2 petits enfants (mon frère et moi) et les 2 filles de la "petite dernière" nées entre temps.

1996 : une cousine de mon âge décède : ce drame permettra à mon oncle de renouer le lien et nous (mon frère et moi) de connaître notre tante.

1998 : mon oncle (le divorcé) décède : ma grand mère ne pleure pas, on ne lui a jamais appris à pleurer, à montrer ses sentiments. Elle est touchée, cela se sent mais elle ne pleure pas...

2000 : la tante que nous apprenions à connaître décède, mon oncle se retrouve seul et se rapproche considérablement de sa mère.

Début 2005 : la fille aînée de ma grand mère décède, je ne la connaissais plus, pas vue depuis le début des années 80... Ma grand-mère assiste à ses obsèques malgré toutes les horreurs qu'elle aura pu lui dire (aussi méchante que l'arrière grand mère celle-là !), c'est sa fille après tout...

Été 2005 : ma tante (la petite dernière) organise un rassemblement des cousins et cousines avec ma grand-mère : on est presque tous là, on apprend à se connaître, ce n'est pas facile à 30 ans passés, ma grand-mère est contente, elle revoit ses petits enfants, elle rencontre ses arrières petits enfants. Heureuse ? Je ne suis pas sûre qu'elle sache ce que cela veut dire... Mais ce sera sans suites...

Courant 2009, elle exprime le souhait d'aller en maison de retraite mais il faut attendre qu'une place se libère...

Février 2010 : elle rentre à la maison de retraite, il était temps, mon père s'épuisait à aller la voir à chaque repas pour s'assurer qu'elle mange...

Depuis, elle avait rajeuni ! La vie en collectivité lui réussissait. Dans sa maison, elle était très souvent seule, elle ne conduisait plus depuis un an ou deux. Là, elle voyait du monde en permanence, elle avait des activités...

Mercredi 14 juillet : elle était en famille avec mes parents, mon oncle, ma tante... Elle était souriante (heureuse ?).

Vendredi 16 juillet : la journée se passe normalement, elle a bon appétit.

Samedi 17 juillet : l'infirmière entre dans sa chambre pour l'aider à faire sa toilette, elle semble dormir, elle ne se réveillera plus...

Et moi je pleure...

Elle était parfois rude, revêche... Elle n'avait rien des grand-mère d'images d'Épinal... Elle n'a jamais eu de mots tendres, je ne me souviens pas qu'elle ait eu des gestes tendres... Mais on ne lui avait jamais appris, jamais permis : ni avec sa mère durant son enfance, ni avec son mari, ni après le décès de son mari...

Mais je l'aimais quand même... Mais je ne lui jamais dit...


Avec ma fille aînée en 2006.



Statistiques de ma généalogie sur les prénoms féminins commençant par la lettre Y :

Seulement 3 prénoms féminins commencent par un Y dans ma généalogie : j’ai 8 Yvonne, 3 Yvette et 1 Yolaine.

mercredi 28 juin 2017

#ChallengeAZ - X comme née sous X

X comme née sous X

J’ai de nombreux enfants sans père dans ma généalogie mais je n’ai découvert (pour l’instant) que 2 enfants de parents inconnus, un garçon né à Rouen (Seine-Maritime) en 1820 et une fille née à Falaise (Calvados) en 1787.

Véronique Désirée (un comble de se nommer Désirée pour une enfant abandonnée...) est baptisée dans la paroisse Sainte Trinité de Falaise le 16 janvier 1787.

Comme cela se faisait à l’époque, elle est probablement placée en nourrice et c’est au Repas (Orne) qu’elle épouse à 25 ans en 1812 François LANGE du même âge qu’elle.

Sa fille Marie Françoise Florentine LANGE, mon ancêtre, naît le 10 août 1831 à Sainte-Honorine-la-Guillaume. Malgré des recherches intensives dans toutes les communes alentours, je n’ai trouvé aucun autre enfant pour ce couple.

Véronique Désirée décède le jour du 6e anniversaire de sa fille le 10 août 1837 à l’âge de 50 ans.



La fiche Genenanet de Véronqiue Désirée.


L’arbre :

Véronique Désirée (1787-1837) – sosa 203

Marie Françoise Florentine LANGE (1831-1911) - sosa 101
Ferdinand Gaston POTTIER (1866-1933) – sosa 50
Marie Augustine Emilienne POTTIER (1889-1983) – sosa 25
André Pierre Marius LABAUME (1912-1966) – sosa 12
Mon papa - sosa 6
Moi – sosa 3
Mes filles – sosa 1


Pour aller plus loin :

Un des grands mystères de mon arbre :

1812 : mariage – 1831 : un enfant : que s’est-il passé pendant ces 29 ans ? Ont-ils déménagé très loin et fait d’autres enfants ailleurs ? Où n’y-a-t-il aucun autre enfant ?

Le seul moyen pour le découvrir serait, je pense, de consulter les archives notariales pour essayer de trouver les successions de Véronique Désirée et de son mari.

Une virée aux archives à Alençon s’imposera (un jour...)

Statistiques de ma généalogie sur les prénoms féminins commençant par la lettre X :

mardi 27 juin 2017

#ChallengeAZ - W comme Who ? Where ? When ? Why ?

Yes, for the letter W, I speak english !! Enfin pas trop longtemps quand même !

Bref un moyen détourné car aucun prénom commençant par la lettre W n’est présent dans ma généalogie.

Who ? Catherine COMBES née je ne sais ni où ni quand, décédée je ne sais ni où ni quand !

Where and when ?
Londres, 6 juillet 1770 : date de naissance de son fils Joseph DUGLIN, enfant naturel de Joseph DUGLIN, cuisinier de vaisseau puis Paris, 27 novembre 1770 date à laquelle elle abandonne son fils.

Why ? That is the question ! Que faisait-elle à Londres en 1770 ? Quelle était la relation exacte entre elle et Joseph DUGLIN père ? Pourquoi l’avoir abandonné à Paris ? Beaucoup de questions !!



La fiche Geneanet de Catherine COMBES.


L’arbre :

Catherine COMBES ( ?- ?)
Joseph DUGLIN (1770-1840)
Cornélie Aglaé DUGLIN (1812-1886)
Louis Léopold PAUMELLE (1845-1919)
Philomène Marie Léopoldine PAUMELLE (1889-1961)
André Ferdinand Charles Édouard TALBOT (1915-1985)
La belle-mère de mon mari
La petite sœur de mon mari
Mon neveu


Résumé de ce que je sais : Joesph DUGLIN est décédé le 10 octobre 1840 au Havre, il y est dit né à Londres et fils naturel de Joseph DUGLIN et Catherine COMBES.

Il s’est marié au Havre le 24 ventôse an V (14 mars 1797) avec Catherine Véronique LEBER.

Sur cet acte de mariage, il est indiqué qu’il est « fusilier de la première compagnie du quatre vingt douzième régiment ci-devant Walch, né le 6 juillet 1770, baptisé à l’hôpital de Londres et nommé le 27 novembre suivant en la paroisse des enfants trouvés de Paris, département de la Seine », qu’il est « en garnison en cette commune avec son dit régiment depuis 14 mois au quartier militaire » et il est indiqué que son père est « cuisinier de vaisseau ». Les 5 témoins font partie du même régiment : un lieutenant, un fusilier, 2 caporaux et un sergent. Son épouse a 25 ans et est orpheline.

Grâce à un gentil twittos (merci Manuel), j’ai une copie de sa fiche d’enfant abandonné : j’y apprends qu’il a été baptisé protestant à l’hôpital de Londres et qu’il est confié à sa mère ! Pourquoi l’abandon s’il est confié aux soins de sa mère ??

J’ai écrit aux archives anglaises pour savoir s’il y avait moyen de récupérer son acte de baptême, réponse « within 10 working days ».

J’ai aussi écrit au service historique de la Défense pour voir s’il y avait moyen de retracer le parcours militaire de Joseph.

So, wait and see !


Statistiques de ma généalogie sur les prénoms féminins commençant par la lettre W :

Aucun prénom dans ma base ne commence par la lettre W.

Vous trouverez ici la récapitulation de tous les articles publiés pendant ce challenge AZ 2017.

lundi 26 juin 2017

#ChallengeAZ - V comme Victoire

V comme Valérie, Véronique, Victorine, Virginie... ou encore Victoire.


Victoire Angélique LEPORTIER voit le jour le 20 septembre 1770 à Bellou-en-Houlme dans l’Orne. Elle est la fille de François LEPORTIER et Anne Renée Andrée LEGOHEREL qui se sont marié le 2 septembre 1760. Je ne connais pas d’autres enfants pour ce couple.

Son père décède à 44 ans le 22 juillet 1785, elle a à peine 15 ans.

Le 11 messidor an III (29 juin 1795), elle épouse Jean GELIN, le fils de Jean Barthélémi GELIN et de Catherine GRAINDORGE.

En 1796, elle perd sa mère qui décède à l’âge de 66 ans.

8 enfants naissent de leur union : Catherine Louise (1796), Marie (1797), Françoise Victoire (1799), Victoire Marie (1800), Charlotte (1802), Anne (1803), Jean François (1805) et François (1807).

Son époux décède le 27 juillet 1817 à 43 ans. Elle lui survit 10 ans et s’éteint à son tour le 16 avril 1827 à l’âge de 56 ans.


La fiche Geneanet de Victoire Angélique LEPORTIER.

L’arbre :

Victoire Angélique LEPORTIER (1770-1827) – sosa 243
Charlotte GESLIN (1802-1873) – sosa 121
François Étienne ROBET (1839-1894) – sosa 60
Jules Gustave ROBET (1872-1939) – sosa 30
Susanne Marie Mathilde Juliette ROBET (1906-1982) – sosa 15
Ma maman - sosa 7
Moi – sosa 3
Mes filles – sosa 1


Pour aller plus loin :

Comme souvent dans les branches de mes parents, il me manque quelques sources pour confirmer mes données. Un gros travail de consolidation est là aussi à faire.

En écrivant cet article, je suis allée sur Geneanet pour confronter mes données et certaines info sont contradictoires avec les miennes (par ex. la date de décès de sa mère, la date de son mariage...), donc des vérifications s’imposent !

Statistiques de ma généalogie sur les prénoms féminins commençant par la lettre V :

Le prénom féminin commençant par V le plus répandu est Victoire avec 53 utilisations. Virginie vient ensuite en apparaissant 16 fois. Véronique et Victorine se partage la 3e marche du podium avec 8 porteuses. Et c’est Vitaline avec 4 apparitions qui complète le top 5.

samedi 24 juin 2017

#ChallengeAZ - U comme Ursule

U comme Useline... ou encore Ursule.


Pascaline Ursule LEVESQUE est née le 23 septembre 1830 à Saint Léonard en Seine-Maritime. Elle est la 4e fille de Jacques Guillaume LEVESQUE et de Rose Angélique BRINDEL.

Ses sœurs sont Rose Bibienne née en 1820, Ortense Adélaïde née en 1825, Eugénie Eloïse née en 1827 et Julie Victorine née en 1836.

Sa sœur Eugénie Eloïse se marie en 1848 aux Loges (Seine-Maritime) avec Placide Léon LEMAISTRE.


La fiche Geneanet de Eugénie Eloise LEVESQUE.

L’arbre (de sa sœur Eugénie!) :

Eugénie Eloïse LEVESQUE (1827-1882)
Marie Julie LEMAISTRE (1863- ?)
Philomène Marie Léopoldine PAUMELLE (1889-1961)
André Ferdinand Charles Edouard TALBOT (1915-1985)
La belle-mère de mon mari
La petite sœur de mon mari
Mon neveu

Pour aller plus loin :

Il s’agit de la branche de la belle-mère de mon mari mais que mes filles appellent « mamie ». Recherches récentes bien documentées.

Statistiques de ma généalogie sur les prénoms féminins commençant par la lettre U :

Uniquement 2 prénoms commençant par U sont présents dans ma généalogie, chacun apparaissant une seule fois en 2e prénom : Useline et Ursule.

Vous trouverez ici la récapitulation de tous les articles publiés pendant ce challenge AZ 2017.

vendredi 23 juin 2017

#ChallengeAZ - T comme Thérèse

T comme Théodorine, Thomasse, Tiphaine... ou encore Thérèse.


Thérèse JOACHIM a vécu au XVIIIe siècle. Elle est mariée à Pierre LEMARIÉ. Ils sont les parents de Rose LEMARIÉ née vers 1762 et décédée en 1836 à Appeville Annebault dans l’Eure.

Voilà tout ce que je sais de Thérèse...


La fiche Geneanet de Thérèse JOACHIM.

L’arbre :

Thérèse JOACHIM ( ?- ?) – sosa 1343 
↓ 
Rose LEMARIÉ (ca 1762-1836) – sosa 671 
↓ 
Marie Marguerite LONGUEMARRE (1795-1868) – sosa 335 
↓ 
Madeleine Désirée COUTURIER (1819-1880) – sosa 167 
↓ 
Alphonsine Désirée DUPEC (1848-1898) – sosa 83 
↓ 
Ernestine Emma HEBERT (1877- ?) – sosa 27 
↓ 
Henri Georges Maurice DESHAYES (1910-1968) – sosa 20 
↓ 
Le grand-père de mon mari – sosa 10 
↓ 
La mère de mon mari - sosa 5 
↓ 
Mon mari – sosa 2 
↓ 
Mes filles – sosa 1


Pour aller plus loin :

Il s’agit là de mes découvertes récentes pour lesquelles je n’ai pas encore eu le temps d’aller plus loin.
Une branche en friche donc où tout est à découvrir !

Statistiques de ma généalogie sur les prénoms féminins commençant par la lettre T :

Seulement 4 prénoms féminins commençant par la lettre T sont présents dans mon arbre. Thérèse est le plus répandu en apparaissant 21 fois (plus 2 fois dans le prénom composé Marie-Thérèse), suit Tiphaine qui apparaît 3 fois. Et enfin, Théodorine et Thomasse sont utilisés chacun une fois.

Concernant Tiphaine qui pourrait sembler être le plus moderne des prénoms, il est effectivement le 3e prénom d’une de mes cousines née en 1991 mais pour les 2 autres, il appartient à 2 très lointaines ancêtres ayant vécu fin XIVe / début XVe siècle !

jeudi 22 juin 2017

#ChallengeAZ - S comme Susanne

S comme Sainte, Scolastique, Séraphine, Simone, Sophie... ou encore Susanne.


Susanne DELOZIER voit le jour le 16 mars 1734 à Athis de l’Orne sous le règne de Louis XV. Elle est la fille de Mathieu DELOZIER né en 1694 et de Marie BELLANGER née en 1701 qui se sont marié en 1724. Je ne connais pour l’instant pas d’autre enfant pour ce couple.

Le 2 octobre 1759 à Athis de l’Orne, elle épouse Louis HUET fils de Louis HUET et de Catherine RESTOUT.

Ils ont 11 enfants : les jumelles Catherine et Anne Susanne en 1760, les jumeaux Marie Susanne Louise et Louis François en 1764, Pierre Jacques en 1766, Jean en 1768, Susanne Catherine en 1770, Pierre Jacques en 1772, François en 1773, André Pierre en 1774 et François en 1780.

Susanne DELOZIER décède à Athis de l’Orne le 12 mars 1790 à l’âge de 55 ans.


La fiche Geneanet de Susanne DELOZIER.

L’arbre :

Susanne DELOZIER (1734-1790) – sosa 885
André Pierre HUET (1774-1829) – sosa 442
Anne HUET (1819-1887) – sosa 221
Louis HUSNOT (1839-1900) – sosa 110
Mélina AngèleHUSNOT (1873-1921) – sosa 55
Louis Marie LECORNU (1893-1952) – sosa 27
Yvonne Marie Elisa GUÉRIN (1920-2010) – sosa 13
Mon papa – sosa 6
Moi – sosa 3
Mes filles – sosa 1


Pour aller plus loin :

Comme pour le reste des données découvertes aux débuts de mes recherches, je n’ai pas noté les sources de mes infos.

Un gros travail va donc être de vérifier et « sourcer » toutes ces données. C’est un travail que j’ai commencé pour le XIXe siècle pour lequel les recherches dans les archives en ligne sont plus aisées.

Il me faudra reconstituer l’éventuelle fratrie de Susanne. Par ailleurs, plusieurs de ses enfants portent les mêmes prénoms, c’est bien souvent le signe que le premier est décédé, je devrais parcourir les registres pour essayer de confirmer cette présomption.

Statistiques de ma généalogie sur les prénoms féminins commençant par la lettre S :

Le prénom le plus répandu dans ma généalogie est Suzanne (parfois écrit Susanne), il apparaît 29 fois Loin derrière apparaissent Sylvie (6 fois) et Sophie (4 fois). Au pied du podium, Simone et Sandrine apparaissent 3 fois.

Vous trouverez ici la récapitulation de tous les articles publiés pendant ce challenge AZ 2017.

mercredi 21 juin 2017

#ChallengeAZ - R comme Reine

R comme Renée, Rose, Rosalie, Raoulette, Raymonde, Roberte... ou encore Reine.


Reine Joséphine CALLAIS voit le jour le 5 janvier 1808 à Brestot (Eure). Elle st la fille de Laurent Benoit CALLAIS, sabotier âgé de 36 ans, et de Marie Anne LAMBERT âgée de 27 ans.

A sa naissance, elle a pour frères et sœurs : Marie Reine (1793), Jacques Laurent (1795), Louis Pierre (1797), Jean Baptiste (1799), Paul Thomas (1802) issus du 1er mariage de son père avec Marie Reine RENARD (1770-1803) et Marie Anne Rose (1806). Elle a un petit frère Richard Delphin en 1810.

Alors qu’elle n’a que 5 ans, sa mère Marie Anne LAMBERT décède à l’âge de 33 ans.

Un mois avant avant son 8ème anniversaire, le 2 décembre 1815, son père se remarie à Appeville-Annebault avec Madeleine PELLERIN. De cette union, naît Laurent Adolphe en 1816.

Elle grandit à Brestot et le 4 novembre 1830 à 22 ans, elle y épouse Pierre Tranquille CALLAIS âgé de 25 ans fils de Jean Baptiste Pierre Michel CALLAIS et de Marie Andrée LECUYER.

Leur premier enfant Pierre Augustin naît le 10 mars 1831, il décède 13 jours plus tard le 23 mars.

Désirée Joséphine naît le 31 mars 1832, suit Marie Henriette le 9 avril 1834 et enfin Altimère Joséphine le 24 novembre 1835.

Sa fille Marie Henriette décède à l’âge de 5 ans le 16 mai 1839.

Son père Laurent décède le 11 mars 1847 à 75 ans.

Le 25 avril 1850, sa fille aînée Désirée Joséphine épouse à tout juste 18 ans Alphonse Désiré LEVITRE, couvreur en paille âgé de 21 ans.

Le 4 novembre 1858, c’est au tour de sa fille Altimère Joséphine, 22 ans, d’épouser Benoit Optat CALLAIS.

Entre 1850 et 1865, elle verra la naissance de ses 7 petits enfants, 5 chez Désirée et 2 chez Altimère.

Reine Joséphine CALLAIS s’éteint le 21 mais 1881 au hameau de Mouillecrôte à Brestot à l’âge de 73 ans.


La fiche Geneanet de Reine Joséphine CALLAIS.

J'avais rencontré son père lors du #RDVAncestral de mai.

L’arbre :

Reine Joséphine CALLAIS (1808-1881) – sosa 139
Désirée Koséphine CALLAIS (1832- ?) – sosa 69
Henri Désiré LEVITRE (1865->1920) – sosa 34
Marie Antoinette Albertine LEVITRE (1892- ?) – sosa 17
Bernard Henri Marie CARRIÉ (1925-2017) – sosa 8
Le père de mon mari – sosa 4
Mon mari – sosa 2
Mes filles – sosa 1


Pour aller plus loin :

Beaucoup de CALLAIS se croisent dans cette famille, je n’ai pas encore l’occasion et le temps de vérifier s’il y avait des ancêtres communs entre ces familles.

Nous avons donc Reine qui épouse un CALLAIS, sa fille qui épouse aussi un CALLAIS mais j’ai également trouvé que son arrière grand père CALLAIS avait lui aussi épousé une CALLAIS...

De belles recherches encore en perspective !

Statistiques de ma généalogie sur les prénoms féminins commençant par la lettre R :

Seuls 8 prénoms féminins commençant par la lettre R sont présents dans ma généalogie.

Le plus utilisé est Renée avec 57 apparitions, suit Rose (30 fois) et Rosalie (16 fois). Au pied du podium se trouve Reine avec 7 utilisations. Avec 1 apparition chacune, Raoulette, Raymonde, Roberte et Rosa ferment ce classement.

mardi 20 juin 2017

#ChallengeAZ - Q comme... Qui je veux!

Q comme ….. rien du tout !! Point de Quiterie dans mon arbre...

Réfléchissons, Quiterie est fêtée le 22 mai. Le 22 mai, on fête aussi les Amélie ou les Émilie.
Partons donc à la recherche d’une Émilie ou d’un de ses dérivé...

Et je trouve : Marie Augustine Émilienne POTTIER, la seule de mes ancêtres directes portant ce prénom mais il n’apparaît qu’en 3e position sur son état civil.

Il s’agit là de mon arrière-grand-mère paternelle.

Elle est née le 14 août 1889 à Sainte-Honorine-la-Guillaume dans l’Orne. Elle est la fille de Ferdinand Gaston POTTIER et Léontine Florentine LEPLANOIS qui se sont mariés le 5 février 1888 à Ségrie-Fontaine. Elle est leur première née. Dans la vie quotidienne, elle sera appelée Augustine.

Suivront Marie Claire Émilienne (appelée Claire) en 1891, Marie Alice Céline en 1895 (appelée Céline), Eugène Albert en 1897 (appelé Albert), Juliette Eugénie Germaine en 1900 (elle décède en 1903), Marius Paul Émile et Marie Louise Germaine pour lesquels je ne connais pas la date de naissance.

Augustine devient domestique.

Le 2 décembre 1911 à La Carneille, elle épouse Jean LABAUNE originaire de Sâone-et-Loire qui, selon l’histoire familiale, a pris les fonctions de garde-particulier au château du Bois-André situé sur la commune de La Carneille.

Je m’interroge beaucoup sur ce mariage : Jean LABAUNE n’a apparemment jamais mis les pieds dans l’Orne avant fin septembre 1911, date de sa libération du service militaire. Ses parents se sont brièvement installé à La Carneille. D’après mes recherches, ils sont arrivés entre octobre 1910 et mars 1911 et repartis avant 1914.

Au recensement de mars 1911, c’est son père qui avait la charge de garde-particulier au château du Bois-André.

Est-ce que ce sont ses parents qui ont arrangé ce mariage ? Est-il venu en permission en cours d’année pour rencontrer sa « promise » ?

Augustine et Jean n’ont qu’un seul enfant, mon grand-père paternel, André Pierre Marius né en 1912.

Ce dernier épouse ma grand-mère Yvonne Marie Elisa GUERIN le 22 septembre 1941 et là, je sais de source sûre que c’est un mariage arrangé...

Augustine perd son fils unique André le 26 mai 1966 et son époux Jean moins d’un an plus tard le 24 avril 1967.

Ma « mémère Gustine » décède le 5 janvier 1983 au bel âge de 93 ans.

Née en 1974, j’ai quelques souvenirs de mon arrière-grand-mère et le personnage m’effrayait... Je crois qu’on peut la placer dans la catégorie des « méchantes ».

J’ai aussi bien connu sa « petite » sœur, « tante Claire », elles étaient toutes 2 dans la même maison de retraite. Autant j’avais peur de l’une, autant j’adorais la douceur, la gentillesse et la bienveillance de l’autre.

D’ailleurs, à chaque visite à la maison de retraite, mon frère et moi, nous nous serions bien passé de la visite à la première pour aller voir la deuxième ! Mais la consigne de nos parents était claire : « Si vous voulez aller voir tante Claire, il faut d’abord aller dire bonjour à mémère Gustine ! ».

Tante Claire a survécu à sa sœur et s’est éteinte le 8 septembre 1997 à 106 ans et 3 mois. Pas mal pour quelqu’un dont le médecin, vers ses 40 ans, avait détecté une maladie de cœur et prédit une fin rapide...

Et là, j’ai envie de vous parler un peu de ma tante Claire, née le 30 ami 1891.

Elle épouse en 1918 Jules Ernest PAPIN. Il n’ont pas d’enfants. Veuve en 1947, elle se remarie en 1948 à l’âge de 56 ans avec Achille Robert LEPORTIER âgé de 52 ans. Elle sera de nouveau veuve en 1965.

Elle est domestique, comme sa sœur.

Et elle « monte » servir à Paris, et là-bas, elle aura l’occasion de servir Raymond Poincaré. Sa grande fierté : elle racontait qu’un jour où elle lui servait le café, celui-ci lui avait fait poser son plateau et demander de boire un café avec lui. Je ne sais malheureusement pas bien à quelle époque c’était, si c’était pendant son mandat de président de la République (1913-1920) ou plus tard.

Jusqu’à la fin de sa vie, elle a gardé toute sa tête, il fallait juste parler un peu fort pour qu’elle nous entende. Elle savait poser les questions à bon escient à mon père agriculteur : au printemps si les semences s’étaient bien déroulées, l’été si la récolte de blé était bonne, à l’automne si les pommiers donneraient du bon cidre...

En 1991, une petite fête avait été organisée à l’occasion de son centenaire et elle avait eu le privilège d’un article dans le journal local.

Voilà, cette lettre Q se résumera donc à « Qui je veux !! »


L’arbre :

Marie Augustine Emilienne POTTIER (1889-1983) – sosa 25
André Pierre Marius LABAUME (1912-1966) – sosa 12
Mon papa - sosa 6
Moi – sosa 3
Mes filles – sosa 1


Pour aller plus loin :

J’aimerai un jour démêler les circonstances de l’arrivée de mon arrière-grand-père en Normandie..

J’en avais déjà parlé dans ces 2 articles :
- L'histoire familiale et la réalité
- L'histoire familiale et la réalité – la suite

Statistiques de ma généalogie sur les prénoms féminins commençant par la lettre Q :

Comme expliqué au début de cet article, c’est le néant pour cette lettre là !!


Vous trouverez ici la récapitulation de tous les articles publiés pendant ce challenge AZ 2017.

lundi 19 juin 2017

#ChallengeAZ - P comme Pierrette

P comme Prudence, Philippine, Pascale, Perrine, Pauline, Palmire... ou encore Pierrestte.


Pierrette JANIAUD voit le jour le 19 fructidor an II (5 septembre 1794) à Lugny-lès-Charolles en Saône-et-Loire.

Elle est la fille de François JANIAUD, tailleur de pierre et de Jeanne VITURET, cultivatrice.

Ces derniers se sont mariés à Lugny-lès-Charolles le 7 février 1786.

Elle a pour frères et sœurs : Marie née en 1786, Pierre né en 1788, Jacqueline née à la date emblématique du 14 juillet 1789, Laurent né en 1790, Nicolas né en 1792 et Jean Marie né en 1797.

Elle épouse Louis RENAND (ou RENON), garde particulier, le 1er octobre 1817 dans sa commune de naissance.

Ils vont avoir 8 enfants :

Jean (1818 décédé à 6 mois), Charlotte (1819), Marie (1821), Pierre (1822), Marguerite (1825), Jeanne Marie (1826), Pierre (1827) et Françoise (1830).

Elle perd sa mère Jeanne VITURET âgée de 60 ans le 11 mai 1826 et son père François Marie JANIAUD âgé de 67 ans pile 2 ans plus tard le 11 mai 1828.

Son époux Louis décède le 17 novembre 1871, il a 74 ans.

Pierrette s’éteint à l’âge de 84 ans le 17 juillet 1879.


La fiche Geneanet de Pierrette JANIAUD.





L’arbre :

Pierrette JANIAUD (1794-1879) – sosa 195
Charlotte RENAND (1819-1882) – sosa 97
André LABAUNE (1855- ?) – sosa 48
Jean LABAUNE (1888-1967) – sosa 24
André Pierre Marius LABAUME (1912-1966) – sosa 12
Mon papa – sosa 6
Moi – sosa 3
Mes filles – sosa 1


Pour aller plus loin :

Ah ! Ma branche bourguignonne, la branche à laquelle je dois mon nom de naissance, ce nom qui n’était porté que par ma famille dans ma Normandie natale, je me sentais unique !

Je me suis sentie nettement moins unique quand le sort a voulu que je m’installe quelque temps en Bourgogne pour mon premier travail !

Il me manque a priori rien sur Pierrette, j’ai sa naissance, son mariage, ses enfants, son décès... Il me manque tout de même quelques sources, notamment son acte de naissance et ceux de tous ses frères et sœurs. Il en est de même pour son époux.

J’ai récupéré quelques données sur Geneanet, apparemment une autre de ses filles aurait épousé un LABAUNE, il faudra que je vérifie s’il s’agit bien du frère de l’époux de Charlotte.

Donc quelques vérifications s’imposent... Encore du travail en perspective !

Statistiques de ma généalogie sur les prénoms féminins commençant par la lettre P :

Perrine est en tête des prénoms féminins commençant par la lettre P avec 12 utilisations. Suivent Pauline (9 fois) et Prudence (7 fois). Au pied du podium, Pierrette avec 3 porteuses. Ensuite avec 2 utilisations chacune, viennent Paulette, Petronille et Pulcherie.